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Pierre Raufast

Pierre Raufast
Pierre Raufast est né à Marseille en 1973. Depuis son premier roman, La Fractale des raviolis (prix de la Bastide et prix Talents Cultura 2014), il se plaît à jouer avec les structures narratives. Quand il n'écrit pas, il travaille dans la cybersécurité (et vice versa).

Articles en lien avec Pierre Raufast (1)

Avis sur cet auteur (67)

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    Couverture du livre « La trilogie baryonique Tome 1 : la tragédie de l'orque » de Pierre Raufast aux éditions Aux Forges De Vulcain

    kadeline sur La trilogie baryonique Tome 1 : la tragédie de l'orque de Pierre Raufast

    La Terre est à bout de souffle. Les humains essaient de maintenir un certain niveau technologique grâce à des extractions dans l'espace et ils cherchent l'anti-matière à tout prix. C’est une recherche qui coûte cher mais permet de garder une certaine cohérence dans la population grâce à...
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    La Terre est à bout de souffle. Les humains essaient de maintenir un certain niveau technologique grâce à des extractions dans l'espace et ils cherchent l'anti-matière à tout prix. C’est une recherche qui coûte cher mais permet de garder une certaine cohérence dans la population grâce à l’objectif commun qu’elle entretient. Ca suit le même principe de la quête de l'espace pendant la guerre froide, c’est le point qui permet d'oublier un son quotidien donc qui permet au plus grand nombre de se tenir tranquille et sous contrôle via son programme prestigieux. Les personnes sur les vaisseaux de recherche ont une aura qui commence à s’atténuer pour une raison très simple ça coûte cher cette cochonnerie pour un résultat inexistant. Un jour, un vol spatial a un souci. Il faudrait lui venir en aide en théorie. En pratique, ça va être un petit peu plus compliqué que prévu. C’est là que l'aspect géologue ressort et si je ne vais pas trop vous en dévoiler mais j’en ai marre de cette représentation des géologues même si c’est justifié et très bien fait. D’un côté on va suivre les manigances politiques autour du fait de sauver ou non le vaisseau en détresse. Et de l’autre on suit les proches, l’équipage du vaisseau en détresse et celui du potentiel sauveur. J’ai vraiment apprécié cette variété de points de vue où tous ne sont pas honorables. Le duo de corvée potentielle de sauvetage ose se demander s’ils vont vraiment y aller et pourquoi. Ce genre de questionnements est osé et fonctionne très bien.
    Du côté de la famille on découvre en particulier les réflexions de la fille adolescente de la pilote. C’est un sacré bouillonnement qui se passe dans sa tête face à la potentielle disparition définitive d’une mère trop absente pour elle. J’aime la vision d’ensemble et la finesse de la psychologie des personnages. Toutes les contradictions qui les traversent sonnent justes. Est ce vraiment une grande perte une mère jamais là ? Est ce que ça devrait car ça reste sa mère ? Entre sentiments et rancoeur, pas facile de trouver comment réagir et si on ajoute une bonne dose de mauvaise foi pour se protéger, on obtient un mélange détonnant de justesse. Tout est très bien amené, pertinent et vraiment chouette. L’équilibre entre les aspects humains et les politiques est réussi. C’est une excellente lecture.

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    Couverture du livre « La trilogie baryonique Tome 1 : la tragédie de l'orque » de Pierre Raufast aux éditions Aux Forges De Vulcain

    Les Fantasy d'Amanda sur La trilogie baryonique Tome 1 : la tragédie de l'orque de Pierre Raufast

    Quel premier tome haletant ! Aussi rythmée qu'addictive, l'intrigue est un savant mélange de voyages dans l'espace, de complots politiques et de dérives technologiques liées à l'utilisation de robots domestiques.

    Certains lecteurs pourraient regretter les explications scientifiques qui...
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    Quel premier tome haletant ! Aussi rythmée qu'addictive, l'intrigue est un savant mélange de voyages dans l'espace, de complots politiques et de dérives technologiques liées à l'utilisation de robots domestiques.

    Certains lecteurs pourraient regretter les explications scientifiques qui parsèment le récit mais, personnellement, elles n'ont fait qu'accroître mon intérêt pour ce futur situé à la fin du 22e siècle. De plus, rassurez-vous : même si vous ne saisissez pas tout (comme moi d'ailleurs), vous ne perdrez jamais le fil de l'histoire qui demeure la priorité de l'auteur.

    Enfin, si les personnages sont un peu stéréotypés au début, ils gagnent rapidement en profondeur, ce qui me les a rendus attachants. Bref, je n'ai qu'une seule hâte : connaître la suite, d'autant que ce premier volet s'achève sur un vrai cliffhanger.

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    Retrouvez d'autres avis sur mon blog spécialisé en imaginaire : https://lesfantasydamanda.wordpress.com/

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    Couverture du livre « La trilogie baryonique Tome 2 : le système de la tortue » de Pierre Raufast aux éditions Aux Forges De Vulcain

    Henri-Charles Dahlem sur La trilogie baryonique Tome 2 : le système de la tortue de Pierre Raufast

    Des hommes et des robots

    Dans ce second tome, toujours aussi passionnant, Pierre Raufast va nous raconter l'expédition des Orcas vers une exoplanète. Une mission délicate pour un équipage qui n'est pas au bout de ses surprises. Haletant!

    Quel plaisir de retrouver l'univers et les...
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    Des hommes et des robots

    Dans ce second tome, toujours aussi passionnant, Pierre Raufast va nous raconter l'expédition des Orcas vers une exoplanète. Une mission délicate pour un équipage qui n'est pas au bout de ses surprises. Haletant!

    Quel plaisir de retrouver l'univers et les personnages imaginés par Pierre Raufast dans ce second tome de sa trilogie baryonique! Précisons toutefois d'emblée qu'un large résumé du tome 1 permet à ceux qui voudraient attaquer d'emblée leur lecture avec ce second volume de le faire, quitte à revenir ensuite à cet épisode initial.
    Le système de la tortue s'ouvre sur un épisode dramatique. La jeune Slow est très perturbée par la découverte qu'elle vient de faire. Les plafonds de Tao, le théorème sur lequel repose leur société n'est pas juste. Slow a repéré une faille dans la démonstration. Mais consciente des implications de sa découverte, elle préfère confier ses doutes à son père, un professeur de renom. Conscient des enjeux, ce dernier lui demande de garder le silence. Et va prévenir les autorités. Convoquée par le président, il lui annonce que son père sera exilé et qu'elle sera mise aux arrêts avant de rejoindre l'école des cadets en vue de missions dans l'espace. Cet éloignement lui interdira de dévoiler une découverte qui remettrait en cause son pouvoir. Un moindre mal en somme, car l'alternative envisagée était sa mise à mort.
    On retrouve Slow un peu plus tard, au moment où son vaisseau s'apprête à regagner sa base afin de préparer la grande expédition vers Tortue-B. À nouveau convoquée par le président Kamal Narkami, elle choisit de ne pas rentrer et de rester en orbite.
    Pendant ce temps, Kirsten Golovine a remporté le duel entre les deux agences rivales et dirigera les opérations au sol, même si la politique et les intérêts du fabricant TT-Bot doivent être pris en compte.
    Un accord est finalement trouvé. «Le M-Orca aura huit modules, dont sept habités. Sur les quatorze équipiers, les rôles sont désormais tous définis. À part la commandante et son second qui navigueront dans un Explorer-Orca, il y aura pas mal de spécialistes pour l’exploration de Tortue-B. Une botaniste, une géologue, un bactériologiste et un zoologiste se partageront des Lab-Orcas. Trois Orcas standards seront utilisés par la physicienne, la chimiste, l'ingénieur systémique, l'analyste signal, le médecin et la logistique. Un autre E-Orca sera occupé par deux militaires. Le dernier module est traditionnellement inoccupé, car réservé pour les parties communes, les réunions et les repas. Il servira aussi de refuge au cas où et sera équipé d’un dortoir.»
    Mais très vite, ce plan est remis en question, car on découvre que Mia et Slow font partie de l'équipe et qu'il est trop tard pour stopper la mission.
    Une mission qui va occuper la seconde partie du roman et nous réserver bien des surprises, entre tentatives de sabotage et première mondiale.
    Pierre Raufast, avec sa virtuosité déjà dévoilée dans le premier tome, sait tenir son lecteur en haleine, vulgariser au mieux son savoir scientifique et remettre au goût du jour les principes d'Isaac Asimov avec ses trois lois de la robotique qu'il n'est pas inutile de rappeler ici: 1. Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger ; 2. Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres entrent en contradiction avec la première loi ; 2. Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la première ou la deuxième loi. Ces lois seront-elles toujours valables en 2176? C'est l'une des interrogations qui vont accompagner notre équipage jusqu'au Système de la tortue. Inutile d'ajouter avec quelle impatience on attend le troisième volet de cette trilogie!
    NB. Tout d'abord, un grand merci pour m'avoir lu! Sur mon blog vous pourrez, outre cette chronique, découvrir les premières pages du livre. Vous découvrirez aussi mon «Grand Guide de la rentrée littéraire 2024».Enfin, en vous y abonnant, vous serez par ailleurs informé de la parution de toutes mes chroniques.
    https://urlz.fr/oULe

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    Couverture du livre « La trilogie baryonique Tome 1 : la tragédie de l'orque » de Pierre Raufast aux éditions Aux Forges De Vulcain

    Henri-Charles Dahlem sur La trilogie baryonique Tome 1 : la tragédie de l'orque de Pierre Raufast

    Partis à la recherche de l'antimatière

    Dans ce roman de science-fiction, Pierre Raufast raconte la tentative de sauvetage d'un équipage bloqué dans un trou noir en 2173. L'occasion d'ausculter l'état de notre planète et d'imaginer les progrès scientifiques. Passionnant!

    Quand s'ouvre ce...
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    Partis à la recherche de l'antimatière

    Dans ce roman de science-fiction, Pierre Raufast raconte la tentative de sauvetage d'un équipage bloqué dans un trou noir en 2173. L'occasion d'ausculter l'état de notre planète et d'imaginer les progrès scientifiques. Passionnant!

    Quand s'ouvre ce roman d'anticipation, nous nous retrouvons en 2173, à bord du vaisseau Orca-7013 qui achève sa mission et prend la direction de la terre. Pour Youri, son commandant de 59 ans, qui s'était engagé à l’Agence de recherche de l’antimatière à sa sortie d’école, c'est le sixième et dernier voyage. Parti à la recherche de l'antimatière, il semble une fois de plus rentrer bredouille: «On a vu des soleils dans les parages, on a détecté quelques planètes gazeuses. La spectrométrie n’a rien trouvé d’extraordinaire. Ce système ressemble étrangement à la soixantaine de systèmes que j’ai déjà visités.»
    Un second vaisseau, l'Orca-7131, féminin celui-là, s'apprête à franchir un trou noir. Mais pour l'heure Slow révise son examen de commandante. À 28 ans, la jeune femme a prouvé qu'elle avait des capacités exceptionnelles, même si elle n'aime pas trop l'histoire ou s'agace de l'absence de logique dans l'évolution de l'Histoire. Sara, la commandante de bord se charge de lui rafraîchir la mémoire: «Au début du XXIe siècle, la Terre se réveille avec la gueule de bois. Ses habitants comprennent que le dérèglement climatique est inéluctable et que la civilisation est en danger. Malheureusement, le progrès technique est alors limité. L’énergie est maladroitement assurée par un panaché d’énergies fossiles et de fission nucléaire ; l’informatique quantique n’en est qu’à ses balbutiements. (...) Globalement, c’est le bazar jusqu’en 2049. Les gouvernements n’arrivent pas à s’entendre, se rejettent la responsabilité du dérèglement climatique et tout le monde tire la couverture à soi. Puis vient la construction des premières centrales à fusion nucléaire. C’est une vraie révolution. Grâce à cette énergie propre et quasi infinie, les humains règlent enfin leur problème énergétique.» Mais le dérèglement climatique est irréversible et cause des milliards de mort et provoque une migration de masse. Ce n'est qu'en 2126, avec la création de l’Agence de recherche de l’antimatière, que l'espoir renaît.
    Mais les expéditions ne sont pas sans risque, l'énergie des trous noirs devant être compensée par un trou blanc, les passages refermés immédiatement. Quand Sara et Slow s'engagent dans l'ouverture, le vaisseau connaît une avarie et disparaît des écrans radar. Il a bien traversé le trou noir, mais ce dernier n'a pas été refermé. C'est le branle-bas de combat sur terre. Déjà les titres les plus alarmistes font la une. Et Mia, la fille de Sara, oubliée sur terre, exprime d'abord sa colère avant d'espérer le retour sa mère.
    Après avoir évalué la situation, la communauté scientifique décide l'envoi d'un vaisseau de secours, l'Orca-7013 de Tom et Youri. Si tout l'enjeu est dès lors de savoir si Sara et Slow pourront être sauvées, l'ampleur des questions que posent leur incursion va engendrer des débats scientifiques, politiques et éthiques tout aussi passionnants pour le lecteur. Mais n'est-ce pas là la définition même du genre qui associe au mieux science et fiction?
    Pierre Raufast a appris depuis son premier roman, La fractale des raviolis, à construire une tension dramatique qui s'intensifie au fil des pages, sans toutefois oublier l'humour, qui est aussi sa marque de fabrique. Les lecteurs de ses précédents romans en retrouveront du reste des références au fil de cet ouvrage. Et en parlant de références, on trouvera aussi de grands noms de la SF, d’Isaac Asimov à Arthur C. Clarke, dans ce livre aussi riche que passionnant. Sans aller jusqu'à ranger Pierre Raufast, qui rappelons-le est diplômé de l'École des Mines de Nancy, dans le camp de ceux qui pensent que les progrès scientifiques apporteront la solution au dérèglement climatique, on notera combien les progrès enregistrés en robotique, physique quantique ou encore intelligence artificielle ont permis de surmonter bien des périls. Sans anticiper sur les deux prochains volumes de cette trilogie baryonique que l'on attend avec impatience, on sent bien cette volonté de ne pas opposer la science à l'écologie, mais d'en faire un allié face aux défis gigantesques qu'il va falloir affronter.
    Laissons à Asimov le soin de conclure cette chronique avec cette citation des Cavernes d'acier qui me semble parfaitement résumer la philosophie de cette Tragédie des Orques: «Nous chercherons à comprendre ce qui restera toujours incompréhensible. Et c'est précisément cela qui fait de nous des hommes.»
    https://urlz.fr/lJ3b