"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C'est drôle, c'est émouvant. Ce qui m'a le plus séduit, c'est la qualité de la langue : la non utilisation de la virgule, les retours à ligne, les énumérations qui rythment et donnent corps à ce texte. C'est une écriture qui à partir d'anecdotes tend à l'universel.
Et puis Madame Avril, c'est la figure de la mère de l'auteur.
Afin de mieux appréhender les liens entre l'écriture et la vie de Philippe Minyana, lire "Epopées intimes", entretiens avec Hervé Pons aux éditions Les Solitaires intempestifs.
Philippe Minyana nous parle de son enfance, la maison de la haine, ses relations avec les divers membres de sa famille et surtout sa mère, figure omniprésente. Tous ces propos de l'ordre de l'intime sont le terreau de son oeuvre théâtrale. Il nous livre également ses considérations sur l'écriture et son évolution. Tout cela apporte un éclairage qui nous permet de mieux appréhender et saisir les subtilités de ses écrits sublimés par la précision et la beauté de la langue.
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