"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quelle belle écriture, simple et limpide, pour décrire des situations qui sont, à l’opposé, compliquées et ambigües.
Ecrit en 1954, ce roman n’a rien perdu de sa pertinence et de sa modernité.
Le prix Strega (Goncourt italien) qui lui fut alors attribué est largement mérité.
Harry, jeune américain féru d’art séjourne à Rome. C’est la fin de l’occupation.
Il rencontre Jane, une compatriote dont il s’éprend, et Dorothea, qui le fascine.
Il épouse l’une mais est de plus en plus obsédé par l’autre.
Cette histoire de Harry est imbriquée dans celle de Mario avec beaucoup d’art et de talent.
Les scènes se succèdent entrecoupées de flashbacks. C’est parfois assez complexe. Le coup de théâtre est inattendu.
La dualité entre sentiment et sensualité, entre sexe et amour est magistralement analysée.
On passe de l’un à l’autre.
Mais aussi, connait-on vraiment l’autre ? sait-on réellement avec qui l’on vit ? se connait-on soi-même ?
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !