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Juan Gómez-Jurado

Juan Gómez-Jurado
Juan Gómez-Jurado est journaliste et écrivain. Traduits dans plus de quarante pays, ses romans ont conquis des millions de lecteurs à travers le monde. Reine rouge est le premier tome de sa nouvelle trilogie, véritable phénomène de librairie en Espagne.

Avis sur cet auteur (5)

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    Couverture du livre « Reine rouge » de Juan Gómez-Jurado aux éditions Fleuve Editions

    Christelle Point sur Reine rouge de Juan Gómez-Jurado

    Le policier Jon Gutiérrez est sur la sellette après avoir gravement flirté avec les la ligne rouge de la déontologie policière. Pour se tirer d’affaire, il accepte de collaborer avec Mentor, un homme puissant qui dirige une organisation parallèle, une sorte de police d’élite européenne. On...
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    Le policier Jon Gutiérrez est sur la sellette après avoir gravement flirté avec les la ligne rouge de la déontologie policière. Pour se tirer d’affaire, il accepte de collaborer avec Mentor, un homme puissant qui dirige une organisation parallèle, une sorte de police d’élite européenne. On l’oblige à faire équipe avec Antonia Scott, une femme très intelligente mais difficile d’accès, pour enquêter en binôme sur un tueur en série particulier, qui enlève et assassine les héritiers des plus grandes fortunes d’Espagne.
    « Reine Rouge » est le premier tome d’une trilogie fort prometteuse signée Juan Gomez-Jurado. Ce roman noir espagnol était sur ma petite liste depuis un bon moment et l’occasion s’est enfin présentée de m’immerger dans l’histoire tordue de Jon et Antonia. Je précise que ce roman a été adapté en série TV mais comme je n’ai pas accès à la plate forme qui le diffuse, je ne peux pas juger de la valeur comparée du livre et de la série. Ce qui fonctionne d’abord avec « Reine Rouge », c’est le binôme Jon/Antonia, plus disparate tu meurs… Le premier est un policer costaud (mais pas gros comme c’est répété environ 50 fois dans le roman, sous forme de running gag) , gay et qui vit encore avec sa vieille maman. Toujours bien habillé (l’enquête va lui couter un bras côté fringue !), il détone dans l’univers de la police et il n’est pas très populaire auprès de ses collègues. C’est un franc tireur. Elle est encore plus insondable. Antonia à un QI improbable, vit quasiment à hôpital auprès de son mari dans le coma (je sens qu’on y reviendra dans la suite de la trilogie), a perdu la garde de son fils Jorge au profit de son père, ambassadeur de Grande-Bretagne avec lequel elle entretient des relations exécrables. Dépressive, un peu suicidaire sur les bords, elle n’est pas très la coéquipière rêvée pour mener cette enquête délicate. Le premier héritier a été retrouvé mort, une seconde héritière manque à l’appel, dans le monde des ultras riches, on a l’habitude des passe-droits et de la discrétion. Si on est un peu indulgent avec les quelques poncifs de l’intrigue (encore un tueur machiavélique, un journaliste à la curiosité mal intentionnée, une première scène de crime très mise en scène, une enquêtrice au QI à plus de 200…) et quelques détails un peu « too much », on s’immerge dans cette enquête avec une étonnante facilité et on vient à bout de ce gros roman (pas loin de 500 pages quand même) sans voir le temps passer. Parce que le style est léger, alerte, que les chapitres sont courts et l’intrigue rythmée, parce que les personnages sont très vite attachants et très bien croqués, parce que l’humour n’est pas oublié au passage, tout cela concourent à faire de « Reine Rouge » un premier tome qui donne furieusement envie de continuer. Il y a des rebondissements, des petits coups de théâtre efficaces et quelques passages mémorables, comme celui de l’assaut de l’équipe de capitaine Parra sur un appartement suspect, quelques pages de violence pure et pétrifiante. « Reine Rouge » ne va pas révolutionner le genre mais ce roman noir espagnol fait rudement bien son job !

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    Couverture du livre « Roi blanc » de Juan Gómez-Jurado aux éditions Fleuve Editions

    Corinne sur Roi blanc de Juan Gómez-Jurado

    Certes, l'image du couple d'enquêteurs rendue improbable tant ils sont différents n'est pas d'une grande originalité. Pourtant, les personnages d'Antonia Scott et de Jon Gutiérrez sont tellement bien brossés qu'on les adore et qu'on en redemande. Pour ne rien gâcher, le récit est captivant. Tout...
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    Certes, l'image du couple d'enquêteurs rendue improbable tant ils sont différents n'est pas d'une grande originalité. Pourtant, les personnages d'Antonia Scott et de Jon Gutiérrez sont tellement bien brossés qu'on les adore et qu'on en redemande. Pour ne rien gâcher, le récit est captivant. Tout ce que j'espère, c'est que l'auteur n'abandonnera pas ce magnifique duo.

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    Couverture du livre « God's Spy » de Juan Gómez-Jurado aux éditions Penguin Group Us

    Corinne sur God's Spy de Juan Gómez-Jurado

    En attendant la sortie du troisième tome des enquêtes d’Antonia Scott, intitulé « Le Roi Blanc », prévue pour le mois de mars, je me suis plongée dans un autre roman de Juan Gomez-Jurado, un auteur que j'ai découvert récemment et que j'apprécie beaucoup.

    Dans Espion de Dieu, on retrouve un...
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    En attendant la sortie du troisième tome des enquêtes d’Antonia Scott, intitulé « Le Roi Blanc », prévue pour le mois de mars, je me suis plongée dans un autre roman de Juan Gomez-Jurado, un auteur que j'ai découvert récemment et que j'apprécie beaucoup.

    Dans Espion de Dieu, on retrouve un couple improbable composé d’une criminologue italienne et d’un étrange prêtre, évoluant dans le cadre très particulier du Vatican, alors que la mort du pape Jean-Paul II attire à Rome une foule de fidèles. Des meurtres sont commis, et ce qui rend cette intrigue policière particulière, c'est que l'identité du tueur en série est révélée dès le départ. La clé réside alors dans la découverte des motivations du meurtrier afin de le neutraliser.

    Il s'agit d'un polar qui propose quelques scènes violentes, une pointe d’humour noir, et qui n'hésite pas à critiquer l’Église. Dans l'ensemble, un très bon moment de lecture.

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    Couverture du livre « Reine rouge » de Juan Gómez-Jurado aux éditions Fleuve Editions

    Eireval sur Reine rouge de Juan Gómez-Jurado

    Ma dernière lecture d’un thriller espagnol avec La face nord du coeur de Dolores Redondo avait placé la barre à une altitude très très élevée, tellement que je viens d’ailleurs d’acquérir deux nouveaux romans de la romancière originaire du Pays basque… Qu’en fut-il derrière avec cette Reine...
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    Ma dernière lecture d’un thriller espagnol avec La face nord du coeur de Dolores Redondo avait placé la barre à une altitude très très élevée, tellement que je viens d’ailleurs d’acquérir deux nouveaux romans de la romancière originaire du Pays basque… Qu’en fut-il derrière avec cette Reine Rouge d’un autre romancier ibérique ? Assez bon pour que je sois à l’aube d’une nouvelle virée pour aller me procurer la suite des aventures de quelques uns des personnages présents dans cet excellent opus. L’approche est moins fouillée, moins psychologique que chez Redondo, les personnages restent malgré tout complexes et l’histoire vraiment prenante. L’intrigue est peut-être plus « cinématographique », l’auteur excelle particulièrement dans la description des scènes de tension . Sans trop en dire, une scène d’assaut est décrite sur plusieurs pages avec une précision d’orfèvre, du très grand art. L’ensemble tient très sérieusement la route au point qu’on n’a aucune envie de tomber sur la fameuse dernière page. Un bilan en tous points positif pour moi et la joie d’avoir prolongé ainsi ma découverte des excellents auteurs de thriller espagnols.

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