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Dominique Van Cotthem

Dominique Van Cotthem
Avant de prendre la plume en 2017 avec succès, Dominique Van Cotthem composait les plus beaux bouquets, notamment pour la famille royale de Belgique. Cette jeune fleuriste-écrivaine vit à Chênée en Belgique.

Avis sur cet auteur (7)

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    Couverture du livre « Adèle » de Dominique Van Cotthem aux éditions Genese

    nathalie vanhauwaert sur Adèle de Dominique Van Cotthem

    Attention coup de coeur ♥ Ce roman est juste incroyable, je vous préviens, une fois commencé, impossible d'en sortir. C'est un véritable page turner, intelligent, bien construit et rempli de surprises.


    Dans le prologue, un élément déterminant. Antoine Griset découvre le corps d’une jeune...
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    Attention coup de coeur ♥ Ce roman est juste incroyable, je vous préviens, une fois commencé, impossible d'en sortir. C'est un véritable page turner, intelligent, bien construit et rempli de surprises.


    Dans le prologue, un élément déterminant. Antoine Griset découvre le corps d’une jeune femme le 12 avril 1946.

    En 2014, l’homme qui a acheté le château abandonné de Mesvin, trouve une photo sous le lino d'un placard de la cuisine, celle d'une femme descendant un escalier en se cachant le visage. C'est lui qui va nous faire découvrir l'histoire d'une femme forte, libre qui en a bavé, l'histoire d'Adèle.

    Adèle Gentil est blanchisseuse lorsqu'elle rencontre le Comte Jean-Mathieu de Brizan. Un mariage d'amour est célébré le 17 juillet 1937, Adèle a 18 ans. Adèle s'installe au château de Mesvin, mais la Comtesse mère, manipulatrice ne l'acceptera jamais, elle la méprise, l'ignore.

    Peu à peu le conte de fée vire au cauchemar, Jean-Matthieu devient violent, Adèle est sous emprise.

    Pour Adèle, c’est un véritable choc de classe. Elle doit tenir son rang va être éduquée par un percepteur, et elle aime cela. Elle s'ouvre au monde et un jour découvre les vignes abandonnées par un ancêtre. Elle y trouve refuge. C’est son échappatoire, elle se met en tête de faire renaître les vignobles et de créer un grand vin, un argument convaincant car il apporterait renommée et revenus au domaine.

    La découverte du cadavre annoncée en prologue va faire basculer ce destin tragique.

    C'est un roman à tiroirs, excessivement bien construit que nous propose Dominique Van Cotthem, drame psychologique, analyse sociologique mais aussi enquête policière.

    La construction est parfaite, l'écriture est juste addictive, c'est un vrai page turner.

    Chaque personnage est abouti, fouillé, même les personnages dits secondaires. Des personnages attachants dont Dominique cerne parfaitement la psychologie et décrit la profondeur de l'âme humaine.

    On comprend bien le jeu du pouvoir et de l'emprise, pourquoi il n'est pas si simple d'en sortir lorsqu'on le vit de l'intérieur, c'est une des forces du roman mais le suspense aussi est maître. J'ai aimé être baladée, que les pistes se brouillent et que jusqu'au bout règnent le mystère et les retournements de situation.

    C'est un grand livre, un très beau voyage dans le temps, une fresque sociale du Borinage dans les années 30-40. C'est aussi avant tout le portrait d'une femme forte, libre. Passionnée par la terre, les vignes. Croyez-moi, vous n’êtes pas au bout de vos surprises !



    Lisez-le, ce roman est juste superbe.


    Un immense coup de coeur ♥♥♥♥♥

    https://nathavh49.blogspot.com/2024/01/adele-dominique-van-cotthem.html

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    Couverture du livre « Réparer nos silences » de Dominique Van Cotthem aux éditions Genese

    ddannso sur Réparer nos silences de Dominique Van Cotthem

    Je n'ai pas vraiment compris, pendant cette lecture, pourquoi je n'ai pas aimé. Et au vu de la note sur Babelio, j'ai du passer à coté de quelque chose. Et c'est cette volonté de comprendre ce qui séduisait les autres lecteurs qui m'a poussée à continuer une lecture que j'ai songé à abandonner....
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    Je n'ai pas vraiment compris, pendant cette lecture, pourquoi je n'ai pas aimé. Et au vu de la note sur Babelio, j'ai du passer à coté de quelque chose. Et c'est cette volonté de comprendre ce qui séduisait les autres lecteurs qui m'a poussée à continuer une lecture que j'ai songé à abandonner. Je ne me souviens plus ce qui m'avait amenée à ajouter ce livre à ma PAL, j'aurais pu l'éviter.

    Ludovic, après une enfance terrible, est enfin accueilli dans une famille où il se reconstruit peu à peu. Mais quelques années plus tard, Christian, le père de famille, homme sans histoires apparemment, est assassiné. Pourquoi? Par qui ? Quels secrets cachait-il ? Il faudra des années à Ludovic pour le comprendre.

    La quête de la vérité sur le meurtre n'est pas cependant l'élément le plus important de ce roman, Ce que l'on suit ici, c'est la difficulté de vivre pleinement une vie normale après une enfance dévastée, malgré tout l'amour rencontré par la suite. Un sujet qui aurait du me toucher.

    Je venais de lire plusieurs livres magnifiquement écrits, pleins de poésie, et le style, assez plat, de celui-ci ne m'a pas séduite.
    De plus, l'autrice nous livre un récit à la première personne, et c'est un procédé littéraire plus difficile à utiliser, à mon avis. Cela peut devenir compliqué de relater les évènements par le prisme d'une seule personne, sans que cela ne devienne répétitif. ou que cela manque de nuances. et les dialogues n'ont pas réussi à me donner la bolée d'air pur que j'aurais aimé y trouver.
    Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, Ludovic trop autocentré, même si cela permet de ressentir sa souffrance et sa difficulté à se reconstruire après ce qu'il a subi dans son enfance, Laura, la mère, trop parfaite, Les frère et sœur un peu stéréotypés.

    Finalement, écrire ce retour m'aura permis de mieux comprendre ce que je n'ai pas aimé. Mais encore, ne vous arrêtez pas à mon seul retour. Beaucoup de lecteurs ont aimé

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    Couverture du livre « Réparer nos silences » de Dominique Van Cotthem aux éditions Genese

    Calimero29 sur Réparer nos silences de Dominique Van Cotthem

    Après le magnifique "Adèle" (2022) qui mettait en scène une femme sous emprise, se battant pour sa liberté, je ne pouvais pas passer à côté de ce dernier opus.
    Nous sommes toujours en Belgique, , en février 1986, au sein de la famille Martelle composée de Laura, la mère, Christian le père,...
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    Après le magnifique "Adèle" (2022) qui mettait en scène une femme sous emprise, se battant pour sa liberté, je ne pouvais pas passer à côté de ce dernier opus.
    Nous sommes toujours en Belgique, , en février 1986, au sein de la famille Martelle composée de Laura, la mère, Christian le père, chauffeur routier, les enfants, Lydie, 23 ans , infirmière, Joe, 15 ans, qui veut devenir designer et Ludovic, 20ans, le narrateur. Ludovic a été confié à cette famille d'accueil alors qu'il avait 15 ans, avait été ballotté de foyers en familles d'accueil en maisons de redressement, considéré comme irrécupérable et asocial. Avec beaucoup de patience et d'amour, la famille a réussi à créer un lien avec cet adolescent ayant subi de très graves sévices dans son enfance, dont la vie a été saccagée et que seule l'idée de la vengeance tient debout.
    Mais tout est mis en péril avec l'assassinat de Christian et la découverte d'une grosse somme d'argent cachée qui laisse penser que Christian faisait du trafic de drogue. Ludovic décide de devenir policier pour retrouver ses tortionnaires et pour découvrir qui a tué son père.
    Ce roman n'est pas un polar même si les recherches de Ludovic servent de fil rouge et si elles confèrent suspense et tension. C'est avant tout un roman d'émotions que Dominique van Cotthem sait transmettre sans jamais forcer le trait ni tomber dans un pathos larmoyant.
    Elle décrit avec précision, force et empathie, les moyens de défense qu'un enfant met en place pour échapper à l'horreur du viol et des mauvais traitements et ça noue les tripes. L'enfant décide de devenir une statue, faire en sorte de sortir de soi comme si c'était un inconnu qui subissait les violences. A travers le personnage de Ludovic, elle aborde le thème de la vengeance, l'auto-destruction que cette haine peut générer, le soulagement illusoire qu'elle peut apporter.
    Ce roman est, par ailleurs, une ode à la famille, celle du sang et celle du coeur, celle qui permet de surmonter les drames, d'avancer, de se réjouir ensemble des moments de bonheur malgré les disputes, les incompréhensions. C'est aussi une ode aux femmes rocs, solides, aimantes qui apportent apaisement et confiance.
    La bande-son du roman est assurée par les chansons de Joe Dassin que Laura, la mère, associe à tous les instants de bonheur; bien que n'ayant aucun goût ni pour la musique, ni pour le chanteur, je me suis laissé émouvoir par les paroles qui sont comme des poèmes sensibles, qui parlent si bien de la vie.
    Un magnifique roman, qui touche, qui émeut.

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    Couverture du livre « Adèle » de Dominique Van Cotthem aux éditions Genese

    Calimero29 sur Adèle de Dominique Van Cotthem

    Nous sommes en Belgique, près de Mons, en juillet 1937; Adèle, 19 ans, blanchisseuse, fille de mineurs épouse le comte Jean-Mathieu de Brizan du Puy malgré les conseils de ses parents et la véhémente hostilité de la Comtesse, sa future belle-mère. Elle est amoureuse et le comte semble l'être...
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    Nous sommes en Belgique, près de Mons, en juillet 1937; Adèle, 19 ans, blanchisseuse, fille de mineurs épouse le comte Jean-Mathieu de Brizan du Puy malgré les conseils de ses parents et la véhémente hostilité de la Comtesse, sa future belle-mère. Elle est amoureuse et le comte semble l'être aussi. Mais très vite, la Comtesse fait de sa vie un enfer et son mari devient violent. Seule sa passion pour la culture de la vigne lui permet de supporter ce qu'est devenue sa vie, de trouver quelques heures de liberté hors de l'emprise qu'elle subit de la part de ces deux manipulateurs pervers que sont le fils et sa mère. Par ailleurs, des meurtres ont été commis sur la propriété.
    La photo de couverture, un peu floue, un peu mystérieuse de cette femme qui se cache le visage laisse pressentir drame, secrets; elle éveille la curiosité et donne envie d'aller voir ce qui se cache derrière ce cliché.
    Ce roman voit s'affronter, à armes inégales, deux femmes que tout oppose : la Comtesse, qui a ses entrées dans la plus haute société, riche, hautaine, machiavélique qui est prête à tout pour défendre son nom, le château et une descendance au de Brizan du Puy et Adèle, de la classe ouvrière, amoureuse, qui subit les pires tourments (coups, viol, accusations mensongères de meurtres, d'adultère) mais qui reste droite, digne et intègre. Elles sont les deux faces d'une même pièce : la femme battue qui devient elle-même tortionnaire ou la femme battue pleine d'humanité.
    Le phénomène de l'emprise est très bien décrit à travers le personnage d'Adèle : victime qui culpabilise, qui se dévalue elle-même, qui perd toute confiance en elle, qui se laisse asservir, rongée par la peur et l'isolement.
    Dominique van Cotthem nous offre, par ailleurs, de très belles pages sur la culture du vin; les descriptions de la nature et du travail sont tellement évocatrices qu'on aurait presque envie de s'y mettre une fois le livre refermé.
    Ce roman est aussi une enquête autour de meurtres horribles. L'auteure sait maintenir le suspense, distillant à bon escient les avancées policières, en nous orientant sur de fausses pistes. le personnage de l'inspecteur Dumoire, défenseur inlassable de la vérité, qui trouve de nombreux obstacles sur sa route lorsqu'il s'attaque au comte, souligne l'injustice d'une justice de classe où ceux qui ont pouvoir et richesse peuvent échapper à la peine qu'ils méritent.
    Tous ces aspects qui font la richesse du roman sont servis par une magnifique écriture qui sait se faire autant poétique que chirurgicale et qui sait transmettre l'émotion, sans jamais exagérer le trait, face à cette femme asservie, détruite qui saura faire preuve d'une rare résilience.