Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
20 septembre 2011, c’est un grand jour pour le Dr Cole avec une loi qui va changer la vie des militaires homosexuels dans l’armée ! C’est l’occasion pour Alan Cole de se replonger dans son histoire, 70 ans plus tôt après l’attaque de Pearl Harbor. Il est alors jeune psychiatre et il s’engage, contre son gré, dans les Marines. Il est chargé de sélectionner les nouvelles recrues pour s’assurer qu’elles ne présentent pas de « déviances disqualifiantes », et notamment s’assurer qu’elles ne sont pas homosexuelles. Cette expérience et sa rencontre avec Merle vont changer sa vie !
C’est un récit édifiant qui fait froid dans le dos ! Mais c’est aussi une très belle histoire d’amour et d’affirmation de soi. Comment s’assumer dans une société qui vous rejette et vous condamne ? J’ai été embarquée par cette histoire avec l’envie d’en savoir plus. C’est un scénario qui sonne juste et dont l’humanité fait beaucoup de bien.
J’ai beaucoup aimé les illustrations, révélatrices d’une époque. Il y a finalement assez peu de scènes de combats, l’essentiel de la bande dessinée est plutôt consacré à la vie quotidienne des Marines et à la vie personnelle d’Alan Cole.
Les propos tenus par le commandement de l’armée sur l’homosexualité sont glaçants et choquants, révélateurs d’une réalité extrêmement dure.
Une très belle découverte !
Claire a tout dit sur l’histoire. Que rajouter ?
Que c’est une superbe histoire d’amour, de celles où il faut se battre contre tous, y compris parfois contre soi-même et parvenir, dans le dépassement des conventions, des résistances et obstructions, à imposer sa force aimante.
Et puis c’est aussi une critique acerbe des positions dogmatiques, pouvant être particulièrement abruptes dans l’armée.
Il est des victoires sociétales qui prennent du temps et mobilisent énormément d’énergies. La libération lors de certaines de ces victoires sont des intenses moments d’émotions et de consolidations du sens de son existence (que rend bien la BD).
Commentaire personnel : la vigilance demeure lorsqu’on voit le poids des idéologies conservatrices qui font plus que repointer le bout de leur nez !
Faut-il encore présenter Les Piliers de la Terre, le roman fleuve de plus de 1000 pages écrit en 1989 par Ken Follett ! S’essayer à le résumer semble quasiment impossible. Alors si vous aimez le Moyen-Âge et le monde incroyable des bâtisseurs de cathédrales, mais qu’un roman avec autant de pages à lire vous rebute, cette adaptation graphique signée Didier Alcante et Steven Dupré est a priori faite pour vous.
Après un tome 1 introductif qui présente une galerie incroyable de personnages, ainsi que les nombreux lieux que nous retrouverons tout au long de l’histoire, le tome 2 sous-titré Le feu de Dieu nous permet de vraiment entrer dans l’intrigue.
Tom, le bâtisseur de cathédrale, ainsi qu’Alfred et Martha ses enfants, font désormais route commune avec Ellen et son fils Jack. Déterminé à accomplir ce rêve qui le hante depuis toujours, c'est-à-dire construire sa propre cathédrale, Tom, après des mois à chercher du travail, arrive au prieuré de Kingsbridge et rencontre son nouveau prieur en la personne du frère Philip.
Ce dernier, lui offrant momentanément l’hospitalité, l’informe que pour des raisons financières, il ne pourra pas engager Tom, et par là même faire vivre sa famille. Mais par un étonnant hasard, que je me garderais bien de vous dévoiler, le feu va prendre pendant la nuit dans le toit de l'église, laissant le bâtiment dans un état dramatique. L’avenir de Tom, en raison de sa présence sur les lieux et de son expertise requise pour remettre les lieux en état, semble dorénavant tout tracé. Tout comme l’avenir de cette incroyable série, prévue en six tomes éditée conjointement par Glénat et Robert Laffont.
Il fallait en effet toute la passion pour ce récit et l’expertise de Didier Alcante pour s’attaquer à un tel récit. Il est pour cela épaulé par son fidèle acolyte Steven Dupré, incroyablement doué pour mettre en image ce Moyen-Age à la fois sombre et démesuré, comme le sont les constructions de ces cathédrales.
Les auteurs font encore une fois mouche et de la plus belle des manières avec ce deuxième tome qui ne pourra que vous laisser dans l’attente du prochain et troisième tome. Le rendez-vous est donc pris.
Deuxième opus de l’adaptation des Piliers de la terre de Ken Follet en BD qui nous replonge dans l’Angleterre du XII ème siècle et en ce temps des (bâtisseurs de) cathédrales.
Tom est un maître bâtisseur qui rêve de construire une cathédrale, mais qui est sur la route avec sa famille recomposée, pour arriver à Kingsbridge où les moines, rêvent aussi de rebâtir leur cathédrale. Mais il faut des ressources … qu’ils n’ont pas.
« Le feu de Dieu » va s’abattre sur leur cathédrale et, dans le contexte politique de l’époque (fait de trahisons, complots, …). Une opportunité pourrait s’ouvrir … en reprenant les terres d’une seigneurie défaite pour trahison. Mais plusieurs forces sont à la manœuvre.
Scénario, mise en page et graphisme rendent la lecture plaisante … et pas trop frustrante de se retrouver après le volume 1 (la page de rappel de l’épisode précédent n’est pas superflue !) et avant le 3 ème …
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