"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sorte de prolongement de son précédent travail iconoclaste mais docte autour de la culture traditionnelle japonaise (Hoïchi le sans-oreilles, The Hoochie Coochie, 2010), Yakuza Shunga rend cette fois hommage, comme son nom l'indique, à la tradition du Shunga, ces gravures japonaises érotiques ou franchement pornographiques de style ukiyo-e telles que présentées fin 2014 à La Pinacothèque à Paris. En douze images à la fois fortement référencées et ouvertement transgressives, Martes Bathori met en scène un règlement de comptes sanglant au coeur d'un ébat passionné, associant sexe, gore et humour dévastateur dans une série d'images d'une éclatante réussite. Avec ce travail, il réalise aussi un pont tout à fait intéressant avec une certaine tradition de l'esthétique ero-guru (érotique grotesque gore), particulièrement en vogue au Japon à partir des années 1960 et dont l'influence est encore largement palpable aujourd'hui, ainsi qu'en témoignent les deux expositions proposées par Le Dernier Cri au Miam de Sète et à La Friche La Belle de mai à Marseille entre octobre 2014 et mars 2015. La sérigraphie de cet objet luxueux a été confié aux bons soins de L'Insolante, atelier de jeunes sérigraphes parisiens d'un professionnalisme à toute épreuve.
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