"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Confrontation avec l'ennemi, rationnements, survie, déportations, vie quotidienne... À la veille de la Première Guerre mondiale, la "ligne bleue"des Vosges, depuis le traité de Francfort du 10 mai 1871, devient une frontière protectrice contre une éventuelle agression allemande. La population de ces cantons frontaliers demeure encore rurale, attachée depuis des générations à une terre qui la nourrit. En ce début de siècle, la révolution industrielle a déjà marqué ces vallées de son empreinte, les villes abritent des industries textiles, les cours d'eau des scieries et des féculeries.La percée allemande d'août 14 puis le recul lié à la défaite allemande de la première bataille de la Marne, démembrent ces vallées. Un véritable "rideau de fer, de feu et de sang" sépare les communes envahies brièvement, puis libérées, des 26 communes vosgiennes conquises puis occupées durant plus de quatre années longues et difficiles. Le front n'est pas éloigné, comme les poilus de la Grande Guerre, les civils, éternels méconnus, vivent au contact de la guerre, de ses dangers, de ses privations, des fausses espérances. Ce sont eux aussi des victimes de la guerre totale.
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