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Le 30 juillet 1943, en réponse à la restitution par Vichy des concessions françaises de Chine au gouvernement fantoche de son rival Wang Ching-Wei, Chiang Kai-shek annonce, depuis Chungking, la rupture des relations diplomatiques avec l'Etat français, fait main basse sur l'ensemble de ses intérêts en Chine libre et se rapproche du Comité Français de Libération Nationale. Au-delà de l'acte de trahison de la France, Chiang Kai-shek sanctionne l'attitude ambiguë de Vichy à son égard depuis le premier ultimatum japonais sur l'Indochine, le 18 juin 1940. Car l'Etat français est responsable de la rupture de l'équilibre stratégique et économique que la Chine était parvenue à maintenir grâce à l'Indochine. Ainsi, les relations Vichy-Chungking sont indissociables du conflit sino-japonais et de la menace que l'occupation nipponne de l'Indochine constitue pour la Chine. La politique extrême-orientale de Vichy est généralement réduite à la seule question indochinoise. C'est oublier que dans le système triangulaire des relations Vichy-Indochine-Japon, la Chine joue un rôle déterminant, comme s'efforce de le démontrer Fabienne Mercier. Après plusieurs années de recherches dans les archives françaises, l'auteur fait la lumière sur une période méconnue - et pourtant riche en enseignements - des relations franco- chinoises, celle de la Seconde Guerre mondiale.
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