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Depuis le dernier élargissement de l'Union européenne à 10 États, un nouvel acteur s'est invité sur la scène politique européenne : le référendum.
Bien qu'anecdotique jusqu'au début des années 2000, le recours désormais plus régulier au référendum par les États est en train de modifier profondément la logique avec laquelle les élites politiques ont fait l'Europe. De plus, les votes négatifs français et hollandais à la Constitution européenne en 2005 ont fait ressurgir le vieux démon d'une opposition populaire au projet européen. Souvent considéré comme une valeur intangible, le soutien des citoyens européens n'est en réalité pas acquis.
Les autorités politiques nationales et européennes sont désormais condamnées à descendre dans l'arène pour expliquer et convaincre des orientations prises par l'UE. Comment alors concilier la logique majoritaire de votes nationaux avec l'exigence d'unanimité entre États qui sied à chaque nouveau traité ? Le cadre national est-il toujours adéquat pour légitimer chaque étape de la construction européenne ? Ne faudrait-il pas organiser un référendum européen en remplacement de référendums dans les États membres ? En analysant les pratiques référendaires dans 29 États européens dont la Suisse, l'auteur essaie de répondre à ces questions.
Son analyse systématique de 666 votations, sur une période comprise entre 1945 et 2005, confère une assise empirique unique à sa thèse relative à l'opportunité actuelle d'introduire un véritable référendum européen.
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