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Le père (le Premier Homme), atteint d'une maladie dégénérative de la mémoire, est pris en charge par son fils (le Deuxième Homme). Tous deux semblent vivre ensemble. Un troisième homme, le médecin, homonyme du célèbre psychiatre allemand Emil Kraepelin (confrère d'Alois Alzheimer), veille à l'amélioration de l'état du malade, conseillant au fils des pratiques thérapeutiques pour aider son père à renouer avec ses souvenirs.
Mais il est aussi ici question d'Histoire. La petite histoire enfante la grande Histoire car la perte de la mémoire du père fait ressurgir des éléments traumatiques de sa vie. La guerre se déploie donc en toile de fond. L'auteur réussit à ouvrir l'histoire personnelle à un niveau plus vaste, celui des guerres du siècle dans lesquelles la vie de cet homme s'est écoulée. L'occasion de questionner le problème identitaire de l'Europe, avant et après sa création.
Ce texte se présente sous la forme d'une écriture fragmentaire, sans début et sans fin, mimétique du désordre qu'est la maladie du père. Ce procédé, par le "vide" qu'il crée, offre des variations infinies de lectures, de possibles, d'interrogations, qui cèdent une place très large à l'imaginaire de ses lecteurs ou des artistes qui s'en empareraient.
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