Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
« La belle âme ne se contente pas de l'état de nature ; elle rêve avec tendresse aux relations humaines » écrivait Gilles Deleuze en 1962, dans la revue Arts, à propos du 250ème anniversaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau. C'est cette idée qui a guidé notre lecture présente des Rêveries. Moins que la méditation d'un solitaire, clos dans une rancoeur souvent outrancière contre le monde, moins que la recherche de soi ; toutes choses, au demeurant qui en suivent le fil, nous avons préféré y voir une promenade à travers la ville et autour d'elle. Un parcours fertile en rencontres, actuelles ou réactivées dans le souvenir.
Misanthrope, en vérité, mais à cent lieues de l'égoïste replié sur soi. Ouvert, ainsi que dira Charles Fourier de lui-même, sur un unitéisme cette « passion foyère » venant se substituer, dans le rêve fécond de l'utopiste, à un culte du moi qui corrode la Civilisation. L'unitéisme étant la transmutation des valeurs trompeuses de l'égoïsme dans une Harmonie universelle instaurée.
Une telle rupture avec l'égoïsme, une telle aspiration unanimiste est-il exagéré de les découvrir en Rousseau, déjà ?
Notre préface tend à justifier cette perspective qui, s'il en est besoin, aimerait accompagner la nouvelle édition d'un ouvrage qui a ouvert les chemins, tant du romantisme que de notre modernité.
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