"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« La mort la plus redoutable n'est sans doute pas celle dont on ne sait ni le jour ni l'heure, mais celle qui empêche de vivre chaque jour » (Patrick Baudry). L'auteur interroge le rapport permanent de la violence et du pouvoir, une sociologie du tragique en politique, en technologie et en médecine : dominations et résistances, accidents et catastrophes, maîtrise de la naissance et maîtrise de la mort.
Aujourd'hui, ce n'est pas la violence qui domine, mais la pacification dont l'auteur dégage les limites. La mise à distance du social de ces lieux où il trouvait à se construire, dans les sociétés traditionnelles, est explicitée par l'auteur qui montre les effets d'une déritualisation progressive qui tend à dévitaliser l'existence commune. Il y a bien une perpétuation du tragique qui, jusque dans la banalité de la quotidienneté moderne, indique la puissance d'un être ensemble s'articulant à la violence et à la mort.
Perception nouvelle de la violence et de la mort au quotidien, cette sociologie est un encouragement à délibérer : ne cédant point à une philosophie du vide, nous sommes invités à saisir des potentialités alternatives.
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