"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En 1878, la fondation du Musée d'ethnographie du Trocadéro coïncide avec les premières grandes missions d'exploration en Afrique.
Cinquante ans plus tard, la mission Dakar-Djibouti traverse et inventorie l'Afrique sous domination française, ce qui permet de réorganiser le musée d'ethnographie en Musée de l'Homme et de fonder une science autonome de l'Afrique. D'une étape à l'autre, l'affirmation de l'africanisme a été longue et mouvementée. Les connaissances rapportées par les administrateurs des colonies, les officiers ou les missionnaires ont contribué de façon décisive à l'émergence du paradigme ethnographique qui commande la recomposition de la science de l'homme dans le premier tiers du XXe siècle.
L'expérience coloniale a donc des répercussions intellectuelles substantielles qui relèvent moins d'une invention cynique de sciences " aux ordres " que de la construction collective d'une mentalité impériale résolument scientifique et moderne.
Les savoirs africanistes se construisent en conséquence dans des débats politiques et épistémologiques complexes. Analyser leurs enjeux invite à réévaluer les traces laissées par l'expérience inédite et brutale de la domination coloniale.
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