La transitivité en linguistique est un phénomène très largement étudié et cela depuis les premiers grammairiens. Aujourd'hui, un consensus semble se dégager autour de la notion de prototypicité qui tend à dissocier une transitivité sémantique d'une transitivité syntaxique.
Cet ouvrage, portant sur le français, propose une perspective novatrice qui considère que la transitivité doit être abordée en termes de « construction ». La signification complexe de cette construction est fondée sur les relations localistes (approche, éloignement, inhérence) entre le référent sujet et le référent objet, et cela dans des « domaines » différents : physiques, affectifs, sociaux, etc. En s'appuyant sur les apports de la linguistique cognitive, mais aussi sur les travaux de Hjelmslev et de Bally, l'ouvrage propose un modèle qui donne une place importante aux fonctionnements des relations archétypiques plutôt que prototypiques et renouvelle ainsi l'étude de la structure transitive.
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