"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Alors que Victor Hugo, entre 1846 et 1880, a prononcé une centaine de discours politiques, son activité parlementaire reste négligée par la critique. Pourtant, il accordait une grande importance à son activité d'orateur : de Sur Mirabeau, publié en 1834, à Quatrevingt-Treize, il ne cesse de s'interroger sur la mission de l'orateur et sur son rapport au Peuple. Comme si l'éloquence politique, plus qu'une modalité accessoire d'une vaste oeuvre engagée, était l'une de ses plus glorieuses incarnations, et en même temps, peut-être, la plus complexe. Cet ouvrage, dont l'objet est de comprendre la nature et les formes de l'éloquence politique de Victor Hugo, commence par sonder sa vision de l'orateur, de sa parole et de sa fonction, à travers les orateurs de l'oeuvre, de Ruy Blas à Gwynplaine, et dans tous ces extraits de Choses vues, Sur Mirabeau ou William Shakespeare qui commentent l'éloquence passée ou contemporaine, et qui dessinent en creux un orateur idéal, toujours voix du peuple. Une fois exposé ce substrat théorique, les discours sont étudiés en contexte, comparés aux discours des contemporains, et examinés dans leurs aspects les plus formels. L'activité d'orateur de Hugo est ainsi exposée et expliquée, depuis l'écriture des brouillons jusqu'à la réception des discours et aux polémiques qu'ils ont suscitées - lesquelles montrent par leur virulence et leur permanence que le discours hugolien est tout, sauf négligeable.
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