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Tout ira mieux

Couverture du livre « Tout ira mieux » de Almudena Grandes aux éditions Lattes
  • Date de parution :
  • Editeur : Lattes
  • EAN : 9782709671996
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

L'Espagne dans un futur proche. Un nouveau parti politique, le Movimiento Ciudadano ¡Soluciones Ya! (MCSY), a remporté haut la main les élections. Celui qui le dirige dans l'ombre est un homme d'affaires prospère qui estime que le Conseil des ministres doit fonctionner à la manière d'un conseil... Voir plus

L'Espagne dans un futur proche. Un nouveau parti politique, le Movimiento Ciudadano ¡Soluciones Ya! (MCSY), a remporté haut la main les élections. Celui qui le dirige dans l'ombre est un homme d'affaires prospère qui estime que le Conseil des ministres doit fonctionner à la manière d'un conseil d'administration.

Il a d'ambitieux projets pour redresser le pays.



Après une série d'agressions, un nouveau corps de Vigiles sera créé, et une Grande Panne entraînera un accès limité à Internet. Face aux difficultés, on encouragera la liberté illimitée de consommation. Il s'agira de mesures exceptionnelles, car le pays sera confronté

à de nouvelles formes de pandémie qui exigent de veiller à la sécurité avant toute chose : « La sécurité, c'est la santé. La santé, c'est la vie. La vie est sécurité. »



Seul un groupe de femmes et d'hommes ordinaires osera dénoncer les mensonges du nouveau régime qui prétend que « Tout ira mieux », alors qu'en réalité il impose une dictature ultracapitaliste au pays.



Traduit de l'espagnol par Anne Plantagenet

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Avis (1)

  • Sachant qu’Almudena Grandes n’avait pu écrire la dernière partie de Tout ira mieux, à cause du cancer qui l’a emportée, c’est avec beaucoup d’émotion que j’ai lu cette dystopie se passant dans un futur proche, en Espagne.
    Inspirée par les confinements causés par les épidémies de covid 19,...
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    Sachant qu’Almudena Grandes n’avait pu écrire la dernière partie de Tout ira mieux, à cause du cancer qui l’a emportée, c’est avec beaucoup d’émotion que j’ai lu cette dystopie se passant dans un futur proche, en Espagne.
    Inspirée par les confinements causés par les épidémies de covid 19, Almudena Grandes a imaginé que, dans son pays, quelques personnes décidées, motivées et aux moyens importants, se servaient de ce coronavirus pour asservir leurs concitoyens et même faire leur bonheur malgré eux !
    Confinement oblige, tout le monde chez soi ! Il suffit de lancer un nouveau virus, voilà une pandémie et le tour est joué !
    Le maître d’œuvre de ce plan intitulé Tout ira mieux, se nomme Juan Francisco Martínez Sarmiento, appelé plutôt le Grand Capitaine puis le Grand Homme. Comme le capitalisme a fait long feu, ce directeur d’une grande compagnie d’électricité leader en énergie renouvelable, sait se faire seconder par une femme terriblement efficace : Megan García. Sarmiento n’est pas fasciste, au contraire, c’est seulement un parvenu, un nouveau riche.
    La mécanique est terrible, broyant les gens les mieux intentionnés. Une équipe de hackers de haut vol se charge de corseter internet, de faire croire à tous que le réseau n’existe plus alors que cela ne se passe que pour l’Espagne. Faveur extrême, un réseau spécial, avec des téléphones bien muselés, est accordé au peuple.
    Le Grand Capitaine et son équipe ont créé un nouveau parti, le MCSY (Movimiento Ciudadano ¡ Soluciones Ya !), parti qui écrase rapidement les autres car il n’est ni de gauche, ni de droite, pas du centre mais pour la gestion et l’efficacité.
    Avec la pandémie à répétition, les instructions draconiennes pour éviter toute contamination, impossible de manifester, de se regrouper car tout est surveillé avec des vigiles partout, des drones et ce qui peut s’apparenter à des déportations, l’obligation pour des éléments soigneusement sélectionnés, d’aller repeupler les campagnes désertées du pays. Cette dernière obligation n’est d’ailleurs pas si négative car elle est couronnée de succès.
    Même en vacances, les familles sont fliquées. Malgré tout, la pâtisserie Duarte va insérer un coin dans le bloc dictatorial mis en place, mais je n’en dis pas plus.
    Petit à petit, les personnages se retrouvent, des liens entre les familles se tissent et je sens que ça commence à déraper… heureusement ! Almudena Grandes est sûrement bien traduite par Anne Plantagenet car je suis pris par le récit. Cela ne m’empêche pas de trembler, de m’attacher au sort terrible de Yénifer Mejía Flores et d’admirer le courage de Paula Tascón Estébanez.
    Je ne détaille pas plus tous les personnages que j’ai rencontrés au cours de ma lecture toujours intrigante, toujours angoissante et, au final, toujours passionnante. En fin d’ouvrage, la galaxie de ces personnages est bien utile, surtout qu’un petit mot indique, pour chacun, ce qu’il faut savoir.
    Arrive enfin la septième partie, La transition, et je sais que c’est son mari, le poète Luis García Montero, qui l’a écrite. Il reconnaît qu’il a été bref, respectant ce que voulait Almudena pour affirmer que :
    « ÊTRE EN LIBERTÉ NE SIGNIFIE PAS ÊTRE LIBRE »
    C’est pourquoi Luis García Montero ajoute l’article écrit par Almudena Grandes dans El País Semanal du 9 octobre 2021. Dans ce texte très fort et terriblement émouvant, elle donne rendez-vous à ses lectrices et à ses lecteurs dans deux semaines mais la mort l’emporte, hélas, le 17 novembre suivant, à l’âge de 61 ans.
    Personnellement, je ne connaissais pas Almudena Grandes et la lecture de Tout ira mieux a été une formidable découverte.

    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2025/02/almudena-grandes-tout-ira-mieux.html

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