Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Ce recueil plein de qualités illustre bien un genre un peu particulier que l'on pourrait appeler «poésie critique»; c'est-à-dire que l'éloge d'un autre poète (ici le plus souvent Borges) est fait par la mise en valeur de ses thèmes et de son «imagerie» personnelle dans le miroir non moins personnel que lui tend le poète-commentateur. Il y faut une connaissance de l'oeuvre du poète en question, une délicatesse de touche et une modestie qui ne manquent pas à Daniel Kay. En effet, tout ce qui fait le monde de l'illustre poète de Buenos Aires:le tigre, la rose, la théologie, le bandonéon, la bibliothèque, etc. se retrouvent ici transposés dans la langue vigoureuse et inventive de l'auteur. À ce tombeau, l'auteur a cru bon d'ajouter quelques stèles plus modestes:Georges Perros, Armand Robin, Victor Segalen et une très belle série de menhirs pour l'entourer et lui rendre hommage.
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