"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Nous sommes dans les années cinquante. Au large de Boston, sur un îlot nommé Shutter Island, se dresse un groupe de bâtiments d'allure austère. On dirait une forteresse. C'est un hôpital psychiatrique. Mais les pensionnaires d'Ashecliffe Hospital ne sont pas des patients ordinaires. Ils souffrent de graves troubles mentaux et ont tous commis des meurtres particulièrement horribles. D'où la présence de gardes armés sur l'île.
Lorsque le ferry assurant la liaison entre Shutter Island et le continent aborde ce jour-là, deux hommes en descendent : le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule. Ils sont venus à la demande du directeur de la prison-hôpital et du médecin chef, le docteur Cawley, car l'une des patientes, Rachel Solando, manque à l'appel. Il s'agit d'une dangereuse schizophrène qui a tué ses trois enfants dans un moment de crise et demeure convaincue qu'ils sont vivants.
Son évasion est inexplicable, elle semble s'être volatilisée. Comment a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée à clé de l'extérieur et franchir les barrages de sécurité ? Pour aller où ? L'île est totalement inhospitalière, bordée de falaises abruptes, baignée par de violents courants ; or, malgré les recherches entreprises sur place, Rachel n'a toujours pas été retrouvée.
Daniels et Aule vont donc s'attaquer à une mission quasi impossible. Le seul indice dont ils disposent est une feuille de papier retrouvée sur le lit de Rachel Solando. On peut y lire une succession de chiffres et de lettres sans signification apparente. Est-ce l'oeuvre incohérente d'une malade mentale ou ce cryptogramme recèle-t-il un message ?
Ce n'est que l'une des nombreuses questions apparemment insolubles auxquelles vont se trouver confrontés les deux officiers. Sur Shutter Island les apparences sont trompeuses, chaque chose semble avoir une face cachée et Teddy Daniels se persuade vite qu'on ne lui dit pas toute la vérité. Quel rôle jouent exactement le docteur Cawley et son inquiétant collègue le docteur Naehring ? A quoi sert exactement le phare qui monte la garde au bout de l'île ? Lorsqu'un ouragan se lève, empêchant toute communication avec le monde extérieur, Teddy Daniels et Chuck Aule comprennent que même s'ils sont censés incarner la loi, ils sont, dans les faits, bel et bien prisonniers de cet îlot peuplé de dangereux psychopathes.
Et pourtant, Teddy Daniels tient à cette mission par-dessus tout. Pour des raisons qui lui sont très personnelles.
Adaptation BD par Christian de Metter du polar Shutter Island de Dennis Lehane : lu par une triste journée de pluie, je peux vous dire que j'étais directement dans l'ambiance.
Nous sommes dans les années 50, au large de Boston, Shutter Island abrite un hôpital psychiatrique où sont internés des criminels. le Marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule débarquent sur l'île pour y mener l'enquête sur la disparition d'une patiente…
Angoissant, ce shocker palpitant nous tient en haleine jusqu'au dénouement final…
À voir avant ou après (à vous de voir) : l'autre adaptation, cinématographique cette fois-ci, par Scorsese qui date de 2010.
« La loi des 4, Je suis 47, Ils étaient 80, + vous êtes 3, Nous sommes 4, Mais Qui est 67 ? »
Puzzle diabolique, Shutter Island est un de mes romans favoris. C’est au détour du FIBD en 2009 que j’ai rencontré Christian De Metter et que je suis tombé une deuxième fois en admiration.
Le travail graphique est colossal. L’ambiance lourde du roman est magnifiquement rendue, la lente descente aux enfers des 2 policiers fidèlement brossée.
Ce livre rend fou, la fin me pose encore question aujourd’hui…. J’ai toujours refusé de voir le film, je m’y tiendrai. Bravo donc et merci à Christian De Metter de me permettre de me replonger régulièrement dans les affres de Shutter Island !
Une jolie réussite que cette version BD du thriller de Dennis Lehane. N'ayant pas lu le livre original, je ne peux comparer cet album qu'au film de Martin Scorsese.
Si dans les deux cas, l'ambiance est glauque et déprimante à souhait, il y a dans cette BD sans doute plus de retenue.
Le graphisme plutôt sobre est au service du récit : Christian De Metter ne recherche pas d'effets spectaculaires ni d'images chocs, mais nous emprisonne avec ses personnages au cœur de cette île inquiétante. Les couleurs choisies nous donnent la sensation d'être absorbée par l'obscurité qui règne sur Shutter Island et le malaise m'a semblé s'installer de façon beaucoup plus progressive et impalpable que dans l'adaptation ciné.
La descente aux enfers a pourtant lieu : au fil des pages, on sent l'espoir s'amenuiser tandis que la vérité s'installe inexorablement...
Shutter Island c’est l’histoire d’un Marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule, qui se rendent durant les années cinquante sur une île qui fait office d’hôpital psychiatrique-prison nommée « Shutter Island » afin d’enquêter sur l’étrange disparition de Rachel Solendro, une détenue.
Une ambiance sinistre règne sur l’île et de nombreux événements bizarres se succèdent poussant les deux enquêteurs à se questionner sur le réel motif de leur présence sur l’île tandis qu’il y a toujours aucune trace de Rachel.
Le Marshall Teddy Daniels est un personnage intrigant, qui par son exploitation par l’auteur permet à l’histoire d’évoluer continuellement.
Shutter Island est un livre dont j’ai entendu beaucoup de bien mais qui ne m’attirait pas au premier regard car je ne suis que peu adepte des thriller.
Je partais avec un a priori plutôt négatif, pensant ne pas finir le livre car pas pour moi, je me suis surprise à lire les 393 pages en seulement deux jours, à ne plus pouvoir m’en détacher.
J’ai été très vite emportée par l’histoire, ce livre a su me tenir en haleine jusqu’à la fin grâce à aux nombreux rebondissements de l’histoire.
Habituellement j’aime beaucoup prendre le temps de résoudre les mystères des romans que je lis, en stoppant ma lecture quelques instant le temps de réfléchir et d’imaginer une fin possible. Beaucoup trop pressée de connaître le dénouement, je n’en ai pas prit le temps avec Shutter Island.
Une fin qui a su me surprendre et créer des débats auprès de mon groupe d’amis, tant chacun avait son idée sur les réelles motivations de certain des personnages, l’auteur ayant choisit de laisser une part de mystère à son œuvre.
Une histoire que je recommande aux adeptes et non adeptes des thrillers : ce livre est pour moi un classique du genre.
Un livre qui se révèle aussi être une très bonne critique de la cruauté des centres pénitenciers et psychiatrique des années cinquante.
L'univers psychiatrique est traité de manière magistrale dans ce roman qui laisse jusqu'au bout (ou presque) le lecteur se demander de quel côté du miroir il (et le personnage principal aussi) se trouve.
L'adaptation cinématographique de ce roman n'a pas réussi, de mon point de vue, à rendre toute la richesse et la finesse contenues dans ces pages.
Son écriture fluide fait également merveille dans ses romans noirs qui nous font suivre les enquêtes du détective Kenzie.
bonne adaptation du thriller de Lehanne. Je ne suis pas super fn du dessin. mais l'hsitoire emporte l'afaire.
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