"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Premier roman de Charles Didier, publié en 1833, «Rome souterraine» retrace la tentative de soulèvement d'une poignée de «carbonari» après la mort du pape. Il connut huit éditions successives au XIXe siècle et de multiples traductions en Europe, avant de tomber dans l'oubli. En proposer pour la première fois une édition critique, c'est attirer l'attention sur l'intérêt qu'il peut continuer de susciter, tant sur le plan littéraire que sur le plan sociologique et idéologique. «Rome souterraine» s'inscrit dans un genre, le roman historique, alors en pleine expansion, dont il s'affranchit aussitôt puisqu'il se déroule sur fond d'histoire contemporaine. L'écriture efficace, le sens de l'observation, parfois même le sens de l'humour, en rendent encore la lecture attrayante. L'évocation de la ville et de la campagne environnante échappe aux clichés ; enfin, le cardinal de Pétralie, personnage central, constitue peut-être la plus passionnante figure de prêtre de la littérature du XIXe siècle.
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