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«La poésie retient ce qui doit demeurer » a écrit JeanPierre Geay. Mais que reste-t-il d'autre à demeure que la poésie, qui est création, cette présence laissée à la liberté intérieure du poète et à celle du lecteur ? Rives natales est un livre de raison, la poésie y transcende le quotidien immédiat vers un Temps toujours plus exigeant, car nous sommes face au même Temps.
Dans sa préface numéro de la revue Fontaine : De la poésie comme exercice spirituel (1942) Max Pol Fouchet convenait que les exercices spirituels d'Ignace de Loyola n'étaient pas éloignés «des démarches d'un Rimbaud ou d'un Mallarmé.» Ce que Jean-Pierre Geay transpose dans l'opposition « oubli/mémoire », perte et oubli de soi et du monde mais résurgence de la «mémoire », de soi et du monde aussi.
La leçon primordiale de Rives natales tient dans la certitude que la vie et l'amour - sources poétiques par essence - en sont à leur « commencement ». Devant eux, pour nous et par la poésie, et malgré les fractures, se dessine et s'exalte l'enthousiaste et envoûtante présence d'un chemin où la poésie du mot et de l'être demeure.
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