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Récit d'anticipation écologique, Résilience est au monde des O.G.M. ce que Mad Max est à celui du pétrole. Septembre 2068, l'Europe est devenue un vaste désert agricole. La puissante multinationale Diosynta exploite 90% des terres et son armée, les F.S.I. (Forces de Sécurité Intérieure), fait implacablement respecter ses droits de propriété. Pour lutter contre la famine et cette hégémonie totalitaire, un vaste réseau clandestin baptisé la Résilience diffuse des semences et des idées libres. Au fil de nombreux affrontements, les défenseurs de l'utopie vont maintenir vivant l'espoir d'une civilisation ouverte et généreuse, face au cynisme d'un grand groupe industriel sans foi, ni loi. Avec ce récit d'action épique, Augustin Lebon interroge les grands défis alimentaires du futur à travers une dystopie écologique menée tambours battants.
2068, la multinationale Diosynta exploite quasiment tous les sols du monde et fait respecter sa loi grâce à son armée. Sur des terrains inexploitables quelques uns tentent de cultiver à l’ancienne. Et le réseau clandestin La Résilience diffuse des idées utopistes d’une civilisation ouverte et généreuse et des semences, illégales aux yeux de Diosynta. Adam et Agnès rejoignent la Résilience et vont devoir se battre contre la multinationale.
Double diptyque -donc 4 tomes, je précise pour les moins matheux d’entre nous- de science fiction écologique sous forme de bande dessinée. Ultra efficace, de l’action, des gentils, des méchants, un scénario qui reprend les grands thèmes du genre des petits contre les grands mais qui sait y ajouter une réflexion autour de la nature, de l’écologie, du monde que nous laissons derrière nous. C’est drôlement bien fait et la BD apporte un intérêt évident, peut parler à un public très large. Les héros sont sympas, Augustin Lebon ne les a pas faits tout blancs, ils peuvent tous cacher tous quelques secrets.
Commencée en 2016, la série n’a pas pris une ride et c’est d’ailleurs dommage, car cela signifie que les multinationales gouvernent toujours, par exemple, en France, le gouvernement négocie avec la FNSEA et son patron directeur d’une multinationale plutôt qu’avec ceux qui prônent une agriculture plus respectueuse...
J’espère que les récits de SF ne sont pas prémonitoires, parce que franchement l’avenir proposé n’est pas réjouissant malgré des lueurs d’espoir.
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