Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Longtemps la question de la représentation que l'homme se fait de la réalité anima la philosophie ; aujourd'hui, d'autres disciplines ont cru pouvoir la résoudre et y apporter des réponses qu'elles jugent définitives : la représentation, donc la pensée, s'expliquerait par le modèle de l'ordinateur ou par des états neuronaux. Hilary Putnam rappelle les sciences à la raison : en quête d'une introuvable grammaire générale de l'esprit, d'une lingua mentalis universelle où toutes les occurrences d'un mot, d'une référence auraient une nature communue et scientifiquement descriptible, les modèles informatiques et neuronaux parviennent peut-être à définir une fonction de connaissance, jamais à en expliquer le contenu. Car toutes oublient que les critères de réalité évoluent, qu'il n'y a pas de relation unique entre le mot et la chose désignée, que le concept dépend de notre environnement physique et social, que des choses n'ont de propriétés communes que dans une description singulière du monde. Ainsi, l'atome a-t-il jamais représenté la même réalité pour Démocrite et pour Niels Bohr ? Il faut, pour suivre Hilary Putnam, renoncer au présupposé que le réel est «sous» ou «derrière» les apparences, que l'Un est dans le Multiple, que tout phénomène a une nature ultime. Il n'est de vérité, c'est-à-dire d'identité des significations, qu'interprétative, de réalité que contextuelle.
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