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Gilbert Woodbrooke, photographe obsédé par les jeunes Nippones en uniforme, s'envole pour l'île de Hokkaidô, au nord du Japon, afin de négocier une précieuse statuette de Gauguin appartenant à son galeriste escroc, l'inévitable Julius B. Hacker.
L'acheteur potentiel est un richissime patron d'industrie, ancien officier des forces d'occupation en Chine, lié à l'extrême droite et aux yakuzas. Négligeant tous les avertissements, Woodbrooke se laisse peu à peu enfermer dans un huis-clos terrifiant qui le précipite à la rencontre de son propre passé - on retrouve, échappée d'un asile psychiatrique, la jeune Kikuyo d'Averse d'automne - et de l'Histoire la plus noire du Japon : le « viol de Nankin », en 1937, où périrent près de deux cent mille soldats et civils chinois.
Ce quatrième épisode de la Crucifixion en jaune, sur fond désolé d'hiver sibérien, achève l'odyssée extrême-orientale de l'insouciant Woodbrooke qui, contraint d'affronter les dégâts de ses précédents voyages, voit sa promenade hygiénique d'artiste fétichiste virer inexorablement au chemin de croix.
Après un été japonais, Brume de printemps et Averse d'aumtomne (Gallimard, Série Noire), Romain Slocombe, conclut sur un point d'orgue glaçant les quatre mouvements de sa tétralogie japonaise. Avec Regrets d'hiver, il livre grand roman sur l'art, la guerre, la folie, l'amour et la mort.
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