"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La découverte, ou plus exactement la mise en place du théâtre de Claudel aura été, sur le plan de l'art dramatique, un des faits les plus marquants de ces vingt-cinq ou trente dernières années. Les mots « mise en place » ont ici un sens très précis. La valeur poétique de ce théâtre était certes reconnue depuis longtemps par la critique et par le public cultivé. D'autre part, on avait pu assister dès avant la guerre de 1914 et surtout par la suite, à la représentation de quelques pièces claudéliennes : l'Échange, l'Otage, l'Annonce faite à Marie. Mais ces représentations gardaient un caractère marginal. Or, depuis la création de Soulier de satin, sous l'Occupation et en grande partie, grâce à Jean-Louis Barrault, la situation s'est complètement transformée. Seuls, quelques retardataires peuvent encore reléguer le théâtre de Claudel dans on ne sait quelle marge indéterminée de l'art dramatique.
Les chroniques qu'on va lire sont comme des prises de vue sur cet événement considérable. Sauf dans les trois textes placés en tête du volume, les oeuvres y sont considérées sous le coup de l'impression immédiate ressentie à la représentation.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !