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« Le plaisir, c'est encore la seule chose qui oblige les hommes a un peu de précision », disait Jean Anouilh. Ceci explique donc cela. Le lundi matin, vers 8 h 30, cliquant sur l'onglet «Envoyer et recevoir», le courrier électronique tombe, tel un rituel immuable. « Chronique de Jacques Plaine ». En 400 numéros, jamais besoin d'un coup de fil de relance. Un bouclage avancé, dû à un jour férié ? C'est lui qui prend les devants. Trois semaines de vacances ? Trois chroniques déboulent en pièces jointes le lundi d'avant, avec leurs consignes de parution. Quant au contenu, j'ai rapidement abandonné toute velléité de contrôle au profit d'une lecture d'agrément. Pas une virgule qui dépasse, de trop rares fautes d'orthographe, et un coup de fil inquiet - « ce n'est pas trop tard ? » - quant il s'aperçoit, une fois le texte envoyé, et à la faveur d'une ultime relecture, de l'usage intempestif d'une capitale sur la première lettre d'un mot qui ne méritait qu'une « bas-de-casse ». Ainsi écrit Jacques Plaine, chaque semaine, dans La Gazette de la Loire, avec la régularité d'un métronome, décryptant avec finesse la moelle d'un ouvrage qu'il a dévoré la semaine précédente. Longtemps, je me suis demandé ce qui fait courir Jacques Plaine. « Les contraintes » m'a-t-il répondu un jour. Anouilh, dans « Ne réveillez pas madame », me livre une autre clé. Celle du plaisir de lire et de l'amour des mots.
Laurent Blanchon
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