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Rabbi Nahman de Bratzlav (1772-1810) ou la nostalgie hassidique

Couverture du livre « Rabbi Nahman de Bratzlav (1772-1810) ou la nostalgie hassidique » de Catherine Chalier aux éditions Arfuyen
  • Date de parution :
  • Editeur : Arfuyen
  • EAN : 9782845903784
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Arrière-petit-fils du Baal Chem Tov, fondateur du hassidisme à Medjybij (à l'ouest Ukraine) en 1740, Rabbi Nahman de Bratzlav est une figure majeure de la spiritualité hassidique.

Ses enseignements, ici présentés, ont été recueillis par son disciple R. Nathan Sternhartz sous le titre Recueil... Voir plus

Arrière-petit-fils du Baal Chem Tov, fondateur du hassidisme à Medjybij (à l'ouest Ukraine) en 1740, Rabbi Nahman de Bratzlav est une figure majeure de la spiritualité hassidique.

Ses enseignements, ici présentés, ont été recueillis par son disciple R. Nathan Sternhartz sous le titre Recueil de notre maître R. Nahman et Recueil des lois. Quant aux histoires qu'il a racontées à la fin de sa vie, publiées en yiddich et en hébreu, elles en ont fait un personnage très populaire. Les Contes de Rabbi Nahman édités par Martin Buber donnent ainsi l'idée fausse d'une sorte de conteur.

R. Nahman a lutté toute sa vie contre la peur et la tristesse. La vocation de son enseignement est d'aider ses disciples à lutter contre ces deux sentiments. Pour lui, il existe une mélodie (nigun) sainte et éternelle en toute créature, pas seulement humaine. Cette mélodie-là qui est celle de la création est plus puissante qu'une discussion pour éveiller l'âme humaine. C'est cette mélodie éternelle que chaque personne tenterait de rejoindre grâce à sa propre mélodie, même quand elle l'ignore.

R. Nahman met au vif de son propos une nostalgie pour Dieu, incessante et aigue. Il fait sien l'enseignement du R. Isaac Luriaselon lequel l'acte créateur implique un retrait/cachement (tsimtsoum) de la lumière de l'Infini (Ein Sof). En effet, si cela ne se produisait pas, il n'y aurait place pour aucune créature. R. Nahman distingue ainsi deux types de souffrances : celles qui relèvent de la brisure des vases et celles qui relèvent de l'espace vide.

Garder le sentiment d'être loin, mais désirer se rapprocher, plutôt que d'en venir à des conclusions définitives, voilà l'essentiel pour R. Nahman. C'est aussi le de son adage célèbre selon lequel « il n'est pas bon d'être vieux ». Il faut en effet se renouveler sans cesse.

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