Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Quand vous lirez ces lignes, je serai loin. J'ai décidé de mettre fin à mes jours. Mais je veux mourir en paix avec ma conscience. Je ne partirai pas sans avoir révélé ce qui m'a conduit à prendre cette décision fatale.
Ce que j'ai fait est banal : j'ai tué une femme. Dieu sait pourtant si je l'aimais ! Ce n'était pas un crime passionnel. Je l'ai tuée de sang froid, avec préméditation. Elle s'appelait Laetitia. Laetitia Remington.
Peu importe que ce soit son vrai nom ou pas : toutes les chouettes nanas sont des laetitias. Celle-là était belle comme une icône, on aurait dit qu'elle sortait de la chanson de Gainsbourg. Une fille comme elle n'aurait jamais dû mourir. Elle était faite pour dévorer la vie, Laetitia.
Personne ne jugera Williams Rambert. Elle sera vengée par ma propre mort, je ne me déroberai pas. Je vais mourir pour toi, Laetitia. Ce sera ta revanche posthume.
Entre analphabétisme et rédemption, Jean-Jacques Reboux nous explique à sa manière les rapports ambigus et parfois douloureux que les écrivains entretiennent avec leurs démons intérieurs.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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