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Depuis sa petite enfance à la campagne, Didier Serplet a toujours aimé les trous, les cachettes, où il se réfugiait pour se soustraire aux adultes et au deuil d'un frère disparu qu'il n'a jamais connu. Plus tard, ce penchant est devenu un mode d'expression artistique vital qui lui a fait découvrir et aimer la ville.
Son attirance pour les trous le conduira à s'intéresser aux plaques d'égout qui, dans le langage technique des égoutiers, sont appelées «regards ». Il les photographie dans plusieurs villes d'Europe. Parfois juste après l'averse, le moment qu'il préfère pour saisir ces regards.
Les photographies de Didier Serplet ont inspiré à Werner Lambersy une mythologie du monde suburbain. "Plaques d'égout. Bruxelles, Belgique, Europe" propose de découvrir ces « portes » mystérieuses, objets utilitaires auxquels personne ne prête attention, mais dont la beauté insoupçonnée a stimulé l'imaginaire de l'écrivain.
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