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Günther Anders définissait le « conservateur ontologique » dans les termes suivants : « C'en est arrivé à un tel point que je voudrais déclarer que je suis un «conservateur» en matière d'ontologie, car ce qui importe aujourd'hui, pour la première fois, c'est de conserver le monde absolument comme il est. [...] nous devons être conservateurs au sens authentique, conservateurs dans un sens qu'aucun homme qui s'affiche comme conservateur n'accepterait ».
Or, quel péril menace de rendre le monde inhabitable ? Il s'agit bien de la société industrielle et de son dernier avatar, l'utopie cybernétique, qui organisent la prison digitale gérant l'intégralité de nos existences, de la maternité au cimetière, de l'entreprise au foyer, du corps à l'âme. Sa force destituante est telle qu'aucune institution n'échappe à son travail d'érosion, qu'aucun frein ne semble en mesure de lui opposer la résistance d'un contre-courant.
C'est en toute logique que le « conservateur ontologique » sera luddite et royaliste : luddite quand il s'agit de se cabrer devant l'empire technique du Réseau et de se rebiffer contre le principe de l'Efficacité ; royaliste afin de poser les premières pierres d'une nouvelle Fondation. Le conservateur ontologique ourdit, patiemment mais résolument, l'irruption du « Roi qui vient ».
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