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Quels rapports se tissent entre la nuit et l'abstraction ? C'est la question que pose Jean-Marie Gallais, commissaire de l'exposition « Peindre la nuit » qui se tient au Centre Pompidou-Metz. Source d'inspiration majeure de l'histoire de l'art, la nuit continue de fasciner les artistes au XXe siècle, et aujourd'hui encore demeure un terrain d'expériences fécond. Si la proposition peut paraître d'emblée comme une contradiction, « peindre la nuit » se révèle au contraire riche de sens. Le parcours est constitué comme un cheminement qui suit l'évolution de nos sensations et de notre perception de la nuit : après le crépuscule indécis, une intensité impénétrable dans laquelle on se perd, puis avec l'accoutumance de l'oeil, les formes s'affinent et les couleurs apparaissent, des phénomènes surgissent, jusqu'à ouvrir de nouveaux mondes intérieurs. On avance ainsi dans l'exposition comme on avance dans la nuit : comment la peinture a développé des moyens propres pour témoigner d'une perception altérée du monde ? Comment capter et retranscrire la richesse et l'amplitude du sentiment nocturne ? Que dit-il de notre place dans l'univers et dans le temps présent ?
Beaux Arts Éditions revient sur ces nuits abstraites, de Vassily Kandinsky à Gerhard Richter, en passant par Pierre Soulages, Marc Rothko et bien d'autres.
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