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Pat Andrea, né à Amsterdam en 1966, peint des icônes. Profanes et contemporaines, elles demeurent la part obscure d'un univers inversé et clos dans le champ de la toile. Si la peinture d'icônes a ses règles, l'artiste exerce les siennes. Proche de la Nouvelle Subjectivité, il demeure radicalement libre dans la construction de son langage. À un refus de la littéralité du récit, il répond par un réalisme onirique du graphisme, récepteur de l'expression virtuose du trait qu'il domine sans maniérisme.
Ici des fi gures en grisaille ou un paysage façon impressionniste aux teintes naturalistes contrastent avec un fond abstrait décoratif aux aplats de couleurs très vives. Là encore des anatomies bizarres et des proportions faussées : femme à trois jambes, tête sur pattes, géante volante et autres créatures jouant des scènes intrigantes. Troublants, dérangeants, ces person- nages déclenchent une catharsis qui délivre tous les désirs tus. Amorales, ces scènes assument la complaisance exhibition- niste qui demeure la part sombre de la séduction originelle révélée en plein jour. Sous la lumière d'un monde transgressé jusqu'à l'absurde, une dimension poétique submerge la peinture de Pat Andrea.
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