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Parler des livres, changer la langue au xviiie siecle. contraintes, o bjectifs et methodes dans le j

Couverture du livre « Parler des livres, changer la langue au xviiie siecle. contraintes, o bjectifs et methodes dans le j » de Jacques Wagner aux éditions Pu De Clermont Ferrand
Résumé:

Faire d'une revue littéraire du XVIIIe siècle un objet d'étude qui ne la réduise pas à une source d'informations historiques ou bibliographiques, mais lui accorderait, en dépit de tous les défauts structurels de ce type d'écrit, les valeurs de cohérence et de style qui font l'attrait d'une... Voir plus

Faire d'une revue littéraire du XVIIIe siècle un objet d'étude qui ne la réduise pas à une source d'informations historiques ou bibliographiques, mais lui accorderait, en dépit de tous les défauts structurels de ce type d'écrit, les valeurs de cohérence et de style qui font l'attrait d'une oeuvre littéraire, est-il envisageable?? Le Journal Encyclopédique (1756-1785) se prêtait à l'exercice par sa longévité et ses ambitions intellectuelles. Son inventeur, Pierre Rousseau (de Toulouse), avait une conception claire de son travail : diffuser le savoir pour former l'«?honnête homme?» de la modernité. Sous sa plume se répandait la nouvelle langue des Lumières modérées, éclairant et légitimant le désir de jouir des bienfaits de la raison et des plaisirs de la vie, en évitant les pièges de la guerre théologique, des préjugés nationaux et des égoïsmes «?particuliers?». Son moyen le plus efficace fut de recourir à la rédaction d'extraits commentés d'ouvrages nouveaux, selon une méthode aussi maîtrisée que possible. Il parvint, sans trop de défaillances, à ne pas tomber dans les défauts de la satire acerbe ou de la partialité virulente dont l'abbé Grosier, à l'instar de son ami Fréron, fit sa spécialité au cours de sa seule année (1779) à la tête du Journal de littérature, des sciences et des arts.

Pierre Rousseau aura-t-il réussi à décontenancer le mépris de ceux qui, avec Voltaire, ne voyaient dans les journalistes littéraires que «?moucherons et chenilles?» parasitant «?fleurs et fruits?» du jardin des Lettres??

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