"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Hiver 1284. À Draguan, petit diocèse du comté de Toulouse, la population est en proie à la peur depuis la découverte de restes de corps suppliciés dans la rivière...
Henno Gui, prêtre aux manières étranges, prend en charge la paroisse d'Heurteloup. Enfoui dans une forêt inextricable, entouré de marais nauséabonds, Heurteloup vit dans l'oubli depuis des décennies. L'église est en ruine, les maisons à l'abandon. Nul ne sait ce que les habitants sont devenus...
Ce voyage passionnant au coeur du Moyen Âge n'est pas sans rappeler la mystérieuse atmosphère du Nom de la rose. Frissons garantis. Françoise Delbecq - ELLE Édition augmentée et illustrée
Offert par @xo_editions, ce thriller me tentait car il se déroule au moyen âge. Mon avis ? Il est récréatif et haletant. C'est un roman au suspens maîtrisé jusqu'à la dernière ligne.
L'histoire : 1824. Les froidures du Diable isolent Draguan petit diocèse du comté de Toulouse, du reste du monde. Quand Romée de Haquin, son évêque, est sauvagement assassiné, le village est saisi par la peur. C'est alors qu'un mystérieux prêtre, Henno Gui, y fait son entrée. Accompagné d'un jeune garçon et d'un homme à l'aspect monstrueux, il est mandé par Haquin pour prendre en charge la treizième paroisse du diocèse, Heurteloup. Après trois jours de marche dans une forêt inextricable, ils parviennent à l'entrée d'un village en ruines. Nul ne sait ce que ses habitants sont devenus... À Rome, la paroisse maudite intéresse pourtant jusqu'aux plus hautes sphères du Saint-Siège. La clé de ces mystères est-elle dans la vie trouble de Romée de Haquin, chez Henno Gui... ou au cœur même de la treizième paroisse ?
Ce roman étonnant évoque des humains à l'état sauvage, des évêques catholiques puissants, des petits curés engagés, des scientifiques ivres de savoir, des hommes de foi torturés... cette galerie de portraits est haute en couleurs. L'ambiance est sombre et superstitieuse. On se laisse embarquer avec plaisir dans l'intrigue.
Un thriller historique au coeur du moyen âge, entre contrée perdue et oubliée et complot religieux, meurtres, tortures et félonie.
J'ai bien aimé mais je ne pense pas que ce sera inoubliable. J'ai cependant commencé "Délivrez nous du mal" qui est la suite sans l'être vraiment et cela me paraît mieux. A voir
J'ai lu ce livre après "délivrez-nous du mal" alors que ce dernier est sorti avant.Les deux restent sur la même lancée, ils plongent le lecteur au cœur de cette époque du moyen âge, difficile d'en sortir indemne...
Corps mutilés, chairs arrachées, tortures…c’est à l’hémoglobine que Romain Sardou écrit ce polar historique.
Ce voyage passionnant au cœur du Moyen-âge nous amène en cette année 1284, dans le petit diocèse de Draguan, accablé par les « froidures du diable ». L’évêque Haquin est tué mystérieusement, trois corps sauvagement massacrés sont retrouvés dans un cour d’eau, et le nom d’une paroisse fantôme refait surface. Heurteloup, enfoui dans une forêt inextricable, entouré de marais nauséabonds soupçonnés de porter la peste, vit dans l’oubli depuis des décennies. C’est alors qu’un prêtre, Henno Gui, aux manières assez étranges, est charger de s’occuper de cette paroisse.
L’intrigue est lancée dès les premières pages, et les histoires s’enchainent, se multiplient, toutes aussi floues les unes que les autres. Il s’agit d’un livre « magique », un voyage dans le temps auquel nul d’entre nous n’échappe. L’histoire, aussi captivante soit elle, vous emporte et ne vous lâche plus tant que le voile mystérieux qui plane sur cette atmosphère morbide ne soit tombé.
400 pages en deux semaines, telle fut ma mission. J’ai découvert une époque sombre où plane l’ombre d’une Eglise autoritaire, exerçant un pouvoir tyrannique sur ses ouailles. Toute la cruauté de la religion est là. Elle passe d’abord par le fait central de l’histoire : l’expérience du Jugement Dernier sur les habitant d’Heurteloup.
Un groupe de fanatiques décide de soumettre une population entière à l’Apocalypse pour évaluer leur niveau de foi, mais aussi, curieux de savoir comment cet évènement se passera, pour voir leurs réactions face à la fin du monde (jouée par une troupe de comédiens avec des effets spéciaux spectaculaires pour l’époque !). Mais le lecteur ignore tout ce qui se trame depuis le début de l’intrigue. Les quelques pistes apparaissent peu à peu mais ne sont que des soupçons, des idées laissant court à la propre imagination du lecteur.
Il est évident qu’il se passe quelque chose à Heurteloup, village beaucoup trop mystérieux. Henno Gui mène une enquête à l’instar du détective de roman policier. Il a connaissance de toutes choses, son savoir en médecine, en religion, mais aussi dans l’apprentissage de différentes langues, lui sont d’une aide précieuse dans son aventure. Dans cette atmosphère de fin des mondes, il fallait un personnage hors du commun, qui s’accorde avec cet univers. Non, le lecteur perdu en plein hiver 1284 ne sera pas rassuré. Henno Gui n’a peur de rien, ne ressent rien, pas même le moindre dégoût à la vue du Sacristain Premierfait, dont le corps (encore vivant !) déchiqueté se vide de son sang sur le sol de l’église en ruine du village maudit. Il faut parler en ces termes, car c’est avec des détails précis sur l’atrocité de la torture du corps que Romain Sardou s’exprime : « le sexe était arraché, ainsi que les mamelons du torse. Des lacérations striaient tout l’abdomen et un œil manquait. Le pauvre homme perdait son sang comme une outre percée. ».
La cruauté du monde médiéval se reflète dans chaque fait, au point qu’elle devient normale, plus on avance dans le livre. Elle est le fruit du fonctionnement de cette société : étouffer des affaires trop ennuyeuses parce que le responsable est fils d’un croisé très renommé, transformer un ancien meurtrier en moine par la torture et le « lavage de l’esprit » qui consiste à faire vomir la victime pendant des semaines, puis la torturer… et l’endoctriner. Il s’agit de dénoncer une Eglise catholique trop envahissante qui n’hésite pas à éliminer ceux qui peuvent lui nuire, même par le massacre d’un village entier.
C’est l’histoire d’une communauté soudée autour de son curé, qui, un jour, devient le jouet de l’Eglise. Elle fait de ses ouailles des hommes préhistoriques, qui inventent une nouvelle religion basée sur sept femmes, les sept survivantes de l’Apocalypse.
Décadence d’une religion poussée à l’extrême, PARDONNEZ NOS OFFENSES en est l’interprète.
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé…les mots sont vides de sens.
Thriller médiéval avec complots, crimes, énigmes. Ecriture habile
Livre sympa, même si j'ai eu du mal à rentrer dedans, pas forcément à cause de l'histoire mais parce que je n'avais pas le temps. C'est plutôt glauque, Gore, je me serais passé de certaines descriptions qui donnent envie de vomir, surtout quand je le lis alors que je vais manger.
L'histoire est pleine de suspense, mais elle contient des moments de longueur. J'ai adoré toutes les références sur la religion, scomment se passait les miracles,les secrets que peuvent cacher le Vatican.
La résolution de l'histoire n'est pas fleur bleue, mais à l'image du livre c'est-à-dire plutôt glauque, sanglante. j'ai bien aimé, et je pense lire les autres.
j'aime beaucoup cet auteur français
Très beau livre, un peu hard à lire quand on ne connaît rien au sujet traité mais un régal !
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