"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
"J'étais confronté à deux meurtres : Bisou d'abord, une de mes filles à la belle poitrine siliconée, puis la vieille voisine d'au-dessus de chez elle. Et ces meurtres impliquaient leur lot de suspects : un réseau de maîtres chanteurs, Sureyya Eronat, chef du parti ultraconservateur dont le seul nom fait frémir, des journalistes qui jouaient l'autocensure et un grand nombre de célébrités aux moeurs légères couvant leurs petits secrets d'alcôve. Pour agrémenter cette brochette, il y avait également Sofya, elle qui autrefois m'avait vendu aux hommes, qui mettait tout en oeuvre pour assouvir son pouvoir sur moi. Je commençais à en avoir ras les bigoudis ! Et j'allais oublier Hassan, avec son pantalon tombant sur les fesses, et dont on connaissait le goût pour les ragots, mais là, il dépassait les bornes. Croyez-moi, c'était toute une histoire !" Par un été caniculaire à Beyoglu, quartier des clubs d'Istanbul, lieu magique scintillant de paillettes et peuplé d'individus ambigus, le narrateur héros - ou doit-on dire héroïne ? - débrouille l'écheveau compliqué d'une série de meurtres. Travesti cultivé, amateur de musique classique, croqueur de la vie, guidé par la passion, esthète à la silhouette athlétique et qui peut devenir, quand la situation l'exige, "fort comme un Turc", il va, de dangers en amours frivoles, au rythme de ses tenues d'homme ou de femme, d'appartement populaire en boîte de nuit, découvrir que les filles, comme toujours, ont leurs petits secrets.
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