Un bruissement dans les feuilles des arbres, un cri de chouette... et le croassement des grenouilles retentit. Les pupilles des grands fauves s'élargissent, les enfants ont peur du monstre dans le
placard et demandent un dernier baiser. Bientôt des centaines d'insectes commenceront à tourner autour des lampes. Ce n'est pas la fin du monde ! Mais le basculement, inexorable et récurrent,
vers l'envers du jour. La connaissance de la nuit est une affaire sensible : expérience biologique, cosmique et naturelle, profondément intime. Douze chapitres, douze heures de la nuit, douze motifs d'exploration. L'auteur alterne introspections sensibles et exploration « documentaire » du monde. Le texte est ponctué de références culturelles (William Blake, Eric Rohmer, Sendak et Shakespeare, Freud et Newton...), d'anecdotes et d'informations documentaires et d'univers (nuit comme lieu gothique, romantique, d'épouvante, de complots...). La nuit est universelle et intime, phénomène naturel et
culturel.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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