Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Charmant, Nerval, délicieux ? et rien que cela ? cet homme qui fut l'un des premiers à vivre en écriture, à refuser que le rapport au monde et à soi qu'on nomme poésie se réduise au statut social d'homme de lettres, cet homme qui a préféré être tenu pour ce qu'il n'est pas - un polygraphe talentueux - plutôt que de transformer le denier du rêve en fausse monnaie. C'est être plus que charmant ou délicieux que cela, c'est une prise de risque d'une audace et d'une probité absolues. Il n'y a pas de défaite ni de faiblesse nervaliennes. La folie et le suicide ne viennent pas attester un échec. Si la folie dit quelque chose de ce qu'il fut, c'est bien de son refus profond de transiger qu'elle nous parle, de sa volonté de ne pas céder la moindre parcelle de son langage, de son regard, de cette poésie profonde dont les contemporains n'ont perçu qu'un écho affaibli - celui qu'il a bien voulu leur donner.
Suivons plutôt l'exemple de Baudelaire qui a su tordre le cou à la légende d'un Gérard ayant perdu le sens commun pour le voir tel qu'il fut - un « écrivain d'une honnêteté admirable, d'une haute intelligence, et qui fut toujours lucide ». Le rêve de Nerval n'est pas une illumination folle, il est hygiène, stratégie, méthode. C'est à cette raison du rêve que s'intéresse le présent essai. [E. G.]
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...