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« Il y a toujours un livre de trop. Ne l'écrivons jamais. Du moins ne le publions pas. Qui sait s'arrêter reste grand. Son oeuvre en tout cas demeure intacte. Plus simplement, demeure. » Ainsi, avec Mythologies de haute mer, Lovichi décide-t-il de clore plus d'un demi-siècle de combat poétique. Entendons bien ce qu'il nous dit : ce recueil contient les derniers poème qu'il nous donne à lire ! Prenons garde alors de ne pas passer à côté de cette ultime salve. Non à cause de quelque indécente pulsion voyeuriste, par ailleurs dépourvue de tout intérêt - on ne lit pas un livre parce qu'il est le dernier... Mais parce que l'écriture de Lovichi se déploie ici au plus élevé de son art : les mots flamboient, précis comme autant de scalpels, et les phrases coulent en une savante et inexorable musique.
Pourtant Lovichi est au-delà de l'écriture. Si, avec Mythologies de haute mer, le poète rend public son testament esthétique, l'homme, aussi et surtout, nous lègue son testament éthique.
« Parfois l'homme au poète survit. » Et c'est bien ce qui importe !
Jean PONCET
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