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Dans les sociétés idéales, de l'Utopie de Thomas More (1516) à Euphonia d'Hector Berlioz (1844), la musique est l'art dominant, sinon unique, elle est un moyen de connaissance qui soutient un projet politique. Joël-Marie Fauquet étudie l'usage que les communautés utopiennes font de la musique : les espaces inventés par les architectes visionnaires (Étienne-Louis Boullée, Claude-Nicolas Ledoux, Hector Horeau) à l'échelle des célébrations collectives qui sont le symbole égalitaire de la cité utopique, la fonction pédagogique de la musique dans la fête utopienne, le rôle que la musique tient dans la formation d'idéolangues, la fabrication d'instruments de musique hors-norme. Existe-t-il d'ailleurs une musique utopique ?
L'ouvrage met également l'accent sur la place fondamentale que possède la musique dans la pensée des utopistes sociaux du XIX e siècle : Robert Owen, Saint-Simon, Charles Fourier, Étienne Cabet etc. ; et leurs projets de réforme du langage musical.
La dernière partie du livre est consacrée à la ville musicale d'Euphonia qu'invente Hector Berlioz, point de convergence des différents thèmes traités dans l'ouvrage, communauté harmonieuse qui s'accorde à la technicité de l'ère industrielle.
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