Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Comment se fait-il que la littérature française du XIXe siècle ait fourni au monde quelques-uns de ses héros universels ? Que ça commence ici et là, cette production d'imaginaire populaire ? Et que ça s'arrête pour ne plus jamais reprendre ? Étrange duo que les Mousquetaires et les Misérables. L'un dit que le pouvoir est vil et l'existence étriquée, mais qu'il reste de quoi être beau contre l'ordre en place, l'ennui, l'injustice, la vie à l'économie, si on est ensemble. L'autre dit que l'ordre en place massacre, mais qu'on peut ouvrir l'avenir, debout sur les barricades, réelles ou mentales. Le peuple lit là ses peines, ses puissances et se fortifie dans les peines et ses puissances. Contre toute attente, cette littérature n'est pas populiste, ne cherche pas à se mettre « à la portée » du peuple, mais veut accomplir le projet d'autrefois : écrire aussi grand que le peuple à venir.
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