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"Tu es atteint d'une dangereuse maladie de l'âme. Seras-tu assez fou pour ne pas désirer guérir ?" demande Saint Augustin à Pétrarque au début de Mon secret, un dialogue à la manière de Platon entre le poète et le père de l'Eglise. Pour l'auteur des Confessions, comme pour Cicéron ou Sénèque - autres auteurs de prédilection de Pétrarque - l'homme était d'abord un malade qui devait chercher un remède à ses souffrances, dans la sagesse ou la soumission à la grâce divine. Avec respect et affection, mais aussi une sorte d'entêtement obstiné, Pétrarque soutient durant tout le dialogue une autre conception, celle d'un poète pour qui la souffrance elle-même peut être une source de joie : "Mille plaisirs ne valent pas une douleur." (Canzoniere, 231). Comme l'amour de Laure, la douleur fait partie de l'expérience intérieure de Pétrarque qui en proclame, contre toute la tradition médiévale, la légitimité et la valeur. "Je ne peux freiner mon désir", finit-il par répondre aux objurgations du saint.
Mon secret n'est pas seulement la clé du Canzoniere et un classique de l'anthropologie de la Renaissance, c'est aussi un des plus beaux textes jamais consacrés à l'amour, à la douleur et à la poésie.
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