"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Mimi Guillain est née en 1916, à Dives-sur-Mer. Sa mère, robuste et généreuse infirmière d'origine bretonne, a décidé que sa fille serait institutrice. En 1933, Mimi entre donc à l'école normale de Caen, dont la directrice, philosophe, lui apprend à penser "par elle-même". Mimi choisira ainsi, pour son premier poste, d'inaugurer une " classe maternelle Freinet ", une pédagogie moderne prônant le "dessin libre", les activités manuelles, le sport, le travail en petits groupes où le rythme de chacun est respecté. Mimi Guillam nous raconte sa vie, ses souvenirs, pleins des sourires des écoliers qu'elle a chéris et guidés durant des décennies. Elle qui a toujours considéré l'enfant comme le premier des pédagogues nous parle aussi de sa famille, de ses activités en faveur de l'éducation populaire avec son mari Robert Denis, des premières auberges de jeunesse, de la guerre contre les nazis durant laquelle, avec d'autres femmes, elle a gardé et protégé trente-quatre petits élèves... Aujourd'hui directrice retraitée de l'école maternelle de la Pigacière de Caen, âgée de 94 ans, Mimi milite toujours pour que l'on reconnaisse que l'éducation ne se fait pas seulement dans la classe, mais se rencontre à chaque seconde d'une existence.
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