"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au lendemain de la deuxième Intifada, laissant loin derrière lui le tumulte de la guerre, Didier Ben Loulou s'est livré à un nouveau travail photographique dans de vieux cimetières juifs des environs de Jérusalem et en Galilée. Sur ces collines arides, des stèles oubliées, des fragments de textes ou des livres abandonnés sont autant d'indices à déchiffrer, autant de signes invitant à réfléchir sur toute vie appelée à disparaître. Cette mémoire des lettres - multiséculaire - a nourri l'imaginaire de l'artiste. Ici, la lettre hébraïque entretient depuis la nuit des temps une relation silencieuse avec le désert de Judée. Arpentant les lieux où vécurent les prophètes de la Bible, Didier Ben Loulou a réalisé un ensemble de photographies magistrales ; empreintes de poésie et de patience, elles tentent de nous donner à voir l'invisible.
Cet ouvrage est l'aboutissement d'un travail sur la lettre hébraïque que Didier Ben Loulou réalise depuis plus d'une décennie en photographiant essentiellement de vieux cimetières juifs de Galilée et de Jérusalem. Deux textes - La Grande Patience de Catherine Chalier et Rumeur de pierres de Betty Rojtman - accompagnent les images. Ce travail, qui s'apparente à une quête, est celui d'un artiste volontairement engagé dans des thèmes se rapportant à la culture juive, mais aussi à des questions plus universelles comme celles du portrait, du visage, de l'errance.
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