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Max Jacob, le vrai procès de béatification aborde la double quête du poète breton converti et de l'auteur de cet essai, à travers la difficulté de concilier leur marginalité avec la Foi. Ce pamphlet révèle que la bipolarité des êtres, quels qu'ils soient, ne fait pas bon ménage avec le monde religieux.
À partir de l'histoire de la célèbre vision que Max Jacob a eue le 22 septembre 1909 au 7 de la rue Ravignan, l'auteur avoue ses relations difficiles avec ceux qui ont peur de la liberté et des rêves. Cette histoire dévoile que rien n'a bien changé depuis Max Jacob et que la crise religieuse de l'Occident tient bien au fait que l'on commence toujours par mettre en garde les poètes et les artistes contre la liberté qu'ils prennent avant de leur octroyer un passeport pour l'enfer.
Face à de telles intransigeances et à la dogmatique, Bernard Duvert offre dans ces pages une tentative baroque, burlesque et pleine d'esprit contre la morosité des temps et leurs sombres perspectives. Il y a un commun accord à être saint et à faire un pied de nez à toute forme d'inquisition, qu'elle soit éthique ou religieuse.
On retiendra aussi le fait que l'auteur rend justice à Max Jacob dans son heureuse Éternité.
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