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Un polar vintage pour changer.
Claude Néron était romancier, puis scénariste pour Claude Sautet. Max et les ferrailleurs est son second roman ; à sa sortie en 1968, il a été considéré comme une des plus grandes réussites du polar français. Les éditions Grasset le réédite cette année pour le plus grand plaisir de tous ceux qui ont vu le film avec Romy Schneider et Michel Piccoli.
Claude Néron nous offre ici un véritable tableau du Paris des bas-fonds avec ses petits voyous, ses prostituées sympathiques, ses policiers cyniques ne s’embarrassant pas de la loi pour arriver à leurs fins.
Il faut se transposer quelques décennies en arrière pour se plonger dans ce roman, à une époque où on ne possédait pas de logiciels ou d’applications pour faire des plans, où le seul moyen de se joindre n’était pas le portable mais la table en terrasse d’un petit café de quartier, avec un Pernod à la main, où les bureaux de change existaient dans toutes les villes.
J’ai été surprise par le style de l’auteur et par le vocabulaire un peu démodé et impressionnée par l’atmosphère et la violence très bien retranscrites.
J’ai maintenant très envie de revoir le film de Claude Sautet.
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