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L'auteur traite ici d'une figure maîtresse de la résistance antistalinienne et de l'art pianistique russe, figure encore aujourd'hui admirée de quelques fidèles dans son pays d'origine. Née en 1899 à Nével, Maria Youdina a grandi dans l'effervescence culturelle de Saint-Pétersbourg et a connu d'abord les plus grands succès, par ses interprétations originales de Bach, Beethoven, Schubert, Stravinski, Hindemith... Mystérieusement épargnée par Staline, elle a traversé les pires moments de la persécution soviétique, jusqu'à sa mort misérable en 1970. C'est donc à la fois l'histoire d'une époque et d'un engagement spirituel.
Mêlée à tous les courants majeurs de la musique et de la philosophie du XXe siècle, Maria Youdina a compté, au nombre de ses admirateurs, des scientifiques et théologiens, comme Florenski, des philosophes comme Bakhtine, des musiciens comme Chostakovitch, Prokofiev, Stravinski, des écrivains comme Zabolotski, Pasternak et Soljénitsyne, etc., avec qui elle s'est liée d'amitié dans un contexte de pensée où l'art ne se séparait pas de la recherche de la vérité.
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