"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'Occident est sans doute le lieu où s'illustre le mieux ce que disait Derrida dans Spectres de Marx : « Répétition et première fois, voilà peut-être la question de l'événement comme question du fantôme ». Où la première fois était déjà répétition, imitation. Voilà pourquoi l'Occident ne veut pas avoir d'égal, si ce n'est en comparaison avec l'apparition de l'homo sapiens. Véritable nom commun devenu nom propre, l'Occident n'y est parvenu qu'en se supposant tel, qu'en s'opposant à un Orient, dans un geste de polarisation, d'appropriation. En raison du devenir-monde-de-l'Occident, du devenir-Occident-du-monde, de son universalité imposée et revendiquée, n'importe qui peut s'en passer, c'est-à-dire y passer, s'en approprier. La philosophie dite occidentale est un des discours puissants visant à légitimer cet acte d'appropriation. Nous nous proposons de le déconstruire, et d'abord, de montrer avec quels éléments spectraux il s'est construit, et de quelle façon. Nous verrons alors se muer en hantologie comparée une philosophie comparée qui considère la polarité Occident-Orient comme une donnée essentielle.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !