"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Actuellement plus que jamais, l'Histoire est un enjeu. Avec la démocratisation de l'enseignement et la diffusion des connaissances historiques par le cinéma, la télévision, etc., il importe de comprendre comment naissent les discours sur l'Histoire, quels contrôles ils subissent - celui des institutions, certes, mais aussi celui de la société. Car les silences que la société impose à l'histoire sont autant l'histoire que l'Histoire. De fait, le contenu, les procédures et la fonction d'une oeuvre historique varient considérablement selon les foyers qui la secrètent : État, mémoire populaire, etc. Dans ce livre, Marc Ferro examine précisément les modes de production des différentes oeuvres historiques (histoire institutionnelle, contre-histoire) et les formes qu'elles peuvent prendre (écrites, cinématographiques, festives, etc.) Surtout, il montre comment, au-delà des idéologies, il s'est constitué une école d'historiens qui essaient de rendre leur analyse autonome de toute surveillance, en s'appuyant sur une démonstration irréfutable ; héritiers de Claude Bernard et de Durkheim, ils ont suivi un parcours épistémologique similaire à celui de la médecine - une démarche qui rend explicite le projet des Annales. La société, est-ce notre malade ?
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