Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Beauté artificielle qui se donne la peau de l'art, Orlan fait différence et passage dans la problématique du masque, de l'identique et du double. Comme Saint Barthélemy, elle offre sa peau. Comme Gilbert & George, elle cultive une identité éclatée, mais ni floue ni brouillée. Elle est et reste elle-même, ayant fait sien le mot d'ordre de Barbara Kruger « Your body is a battleground ». Entre le prudent « Larvatus prodeo » de René Descartes et le culotté « Notre visage est notre ouvrage » du brut Jean Dubuffet, opposée au sens commun qui relègue la femme à la fonction d'icône, Orlan impose sa légitimité d'artiste à concevoir des images dont elle est l'unique sujet. Elle a bien intégré la toute puissance grandissante des sciences et des technologies sur les êtres, de la propagation d'épidémies fomentées aux possibilités de manipulation ou de réparation. Orlan prétend que le lieu de l'avant-garde s'est déplacé de l'art à la génétique. Une politique de l'incarnation.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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