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Les études récentes sur l'abbé Grégoire ont connu un regain d'intérêt : c'est en particulier le cas pour ses Ruines de Port-Royal des Champs. Cet ouvrage a vu le jour dans deux versions successives, en 1801 : Les Ruines de Port-Royal. En mil huit cent un. Par le Citoyen Grégoire ; et en 1809 : Les Ruines de Port-Royal des Champs. Année séculaire de la destruction de ce monastère. La première, assez brève, a fait place à une seconde, plus engagée, où l'auteur évoque l'histoire et la pensée de Port-Royal, et laisse percer sa propre histoire et sa propre pensée, de manière plus claire et plus affirmée. L'édition moderne, due à Rita Hermon-Belot, rend compte déjà de l'évolution de l'abbé Grégoire entre 1801 et 1809. Que s'est-il donc passé entre ces deux dates ?
Dans ses Ruines de Port-Royal, Grégoire montre non seulement son attachement à l'abbaye disparue, mais son accord avec l'essentiel de la théologie et de la spiritualité de Port-Royal. Or, à la fin de 1805, ou au début de 1806, il compose cinq Lettres fictives sur l'Augustinus, découvertes et publiées récemment par Jean Dubray, qui y voit une véritable profession de foi janséniste. Cette datation éclaire, d'un jour tout à fait nouveau, la double édition des Ruines, fondée sur une égale connaissance des lieux et des textes issus du célèbre monastère.
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